Humanité, animalité: quelles frontières?

Le bon écho dans la presse d’un ouvrage de référence publié par la Fondation.

  • Dans le semestriel La revue philosophique n°2 de mai 2008, Denis Forest  analyse sans réserve  l’ouvrage Humanité, animalité : quelles frontières?, publié en 2006 aux éditions Connaissances et Savoirs sous la direction de Jean-Claude Nouët, président de la Fondation LFDA, et de Georges Chapouthier, vice-président de la LFDA et directeur de recherche au CNRS.

« Ce recueil réunit majoritairement des contributions signées par des scientifiques et des juristes. Il est issu de trois colloques différents, abordant chacun une dimension particulière de la question de l’animalité. La première partie revient sur le problème traditionnel de la démarcation entre l’homme et l’animal, entendu comme problème théorique. Elle plaide tout particulièrement pour une prise en compte des travaux menés récemment dans plusieurs domaines. Si, en effet, l’animal  se voit défini empiriquement par ce dont il est capable ou incapable, alors les progrès de l’enquête en éthologie cognitive, par exemple, peuvent amener à déplacer la frontière qui le sépare de nous : c’est ce que suggèrent par exemple les travaux récents de J. David Smith sur les capacités métacognitives présentes chez certaines espèces, comme les dauphins.

La seconde partie  aborde la dimension normative et juridique du problème.

Dans le contexte de la distinction fondamentale entre choses et personnes, la question du statut de l’animal est celle de la manière dont nous pouvons légitiment en user avec lui. Une telle question peut recevoir plusieurs types de réponses, puisqu’on peut très bien défendre à l’homme un certain comportement vis-à-vis de l’animal sans faire de ce dernier un véritable sujet juridique.

L’article de Jean-Pierre Marguénaud montre ainsi le déplacement dans le droit français qui fait passer d’une législation qui vise à préserver les hommes du spectacle de la douleur animale (la loi Grammont sous sa forme initiale) à une législation soucieuse de protéger l’animal pour lui-même.

La  troisième partie, la plus développée, porte sur les « frontières pathologiques » (on se souvient que Darwin lui-même tirait argument des maladies communes à l’homme et aux animaux dans the Descent of Man). Cette partie a évidemment pour contexte  l’inquiétude  suscitée  par des épizooties comme la grippe aviaire. Mais elle concerne plus particulièrement la similarité des défenses anti-inférieures chez des espèces éloignées (voir la contribution de Patrice Debré sur l’immunité naturelle), et la validité des inférences à l’homme que l’on peut tirer de l’étude des maladies chez l’animal (l’animal comme source de modélisation et instrument indispensable à la recherche thérapeutique, plutôt que comme source de danger pour les populations humaines- voir en particulier la communication de jean- Luis Guénet).

Cet ensemble informé et stimulant ne suscite aucune réserve, mais seulement deux regrets. Le premier est que la parole ne soit pas donnée davantage aux tenants de la thèse discontinuiste, qui sont loin d’être entièrement désarmés dans un contexte qui leur est désormais moins favorable […]. Le second est que, pour traiter les questions connexes qu’aborde le présent recueil, un plus ample usage ne soit pas fait de la vaste littérature proprement philosophique qu’elle a récemment suscitée […] »

  • Le trimestriel Alliance Végétarienne n° 88 de juin 2007, en s’appuyant sur plusieurs citations, présente longuement le livre Humanité animalité : quelles frontières?, publié aux éditions Connaissances et Savoirs sous la direction de Jean-Claude Nouët, président de la Fondation LFDA, et de Georges Chapouthier, vice-président de la LFDA et directeur de recherche au CNRS.

« Ce livre réunit les contributions de trois colloques organisés en 2003, 2004 et 2005, consacrés aux frontières entre l’humain  et l’animal non humain.

Dix-sept interventions tentent d’identifier ces frontières, aussi bien dans le domaine scientifique, philosophique, juridique que pathologique.

La conclusion est que la notion de frontière entre animalité et humanité est, dans tous les domaines, toute relative, au point que l’on pourrait se demander si l’on peut encore utiliser le terme de « frontière », lequel évoque une barrière, un fossé, puisque cet obstacle est fréquemment franchi, voire virtuel. En sorte que les frontières se révèlent être de simples constats de l’existence de « différences », et même de simples différences de « degrés » dans la présence de caractéristiques communes (Jean-Claude Nouët).

Assez ardu à lire(les auteurs sont des scientifiques de haut niveau et ne recherchent pas particulièrement la vulgarisation), cet ouvrage a le mérite de balayer en un peu plus de 200 pages des domaines qui sont rarement mis côte à côte : Regards sur la conscience animale ; Une nouvelle compréhension de la nature juridique de l’animal dans l’Europe élargi ; Pharmacopée des chimpanzés et autres espèces, etc.

Il porte aussi témoignage sur notre insensibilité profonde vis-à-vis du monde animal : s’ils entretiennent souvent leurs animaux domestiques, notamment les bovidés, jusque dans leur extrême vieillesse, ils n’auront pas scrupule, le moment venu à les vendre au boucher musulman du village ( Michel Hulin, in L’homme et l’animal dans la civilisation indienne); il est possible que dans le futur proche, nous ayons ironiquement à la fois une carte génétique du génome du chimpanzé, mais plus aucun individu à étudier (Sabina Krief in Pharmacopée des chimpanzés et autres espèces).

Mais, attention, l’ouvrage n’est pas systématiquement une défense et une illustration des droits de l’animal; il est une interrogation de la part de chercheurs dont certains sont dans un système spécisme : […] la souris reste un merveilleux outil de modélisation car on peut modifier son génome presque à volonté[…] l’avenir permettra certainement de mettre au point des modèles de plus en plus fidèles pour la plupart des maladies de l’homme (Jean-Louis Guénet in Pathologies animales et modèles artificiels de pathologies humaines).

Le fait que la frontière s’estompe entre l’humain et le non humain n’est pas porteur de la même signification pour tout le monde…Il s’agit donc d’un ouvrage d’information « de fond », mais pas un recueil d’arguments militants ».

  • La revue Nouvelles Rives Gauche n°320 de mai 2007, sous la forme d’une brève note, fait elle aussi état de l’ouvrage.

« Cet ouvrage rassemble les interventions d’une vingtaine de chercheurs, médecins, biologistes, juristes autour d’un thème qui semblerait plutôt être : les similitudes entre humanité et animalité. Pour ce colloque, les propos des scientifiques, illustrés par leurs observations et leurs expériences font ressortir dans différente situations la proximité que nous avons avec les comportements des animaux. Réaction face au stress, à l’enfermement, aux agressions extérieures. Nos comportements sont parfois saisissants de similitude. »

  • De son côté Animaux Magazine d’avril 2007 résumait ainsi le livre:

« Cet ouvrage réunit les contributions de vingt et un spécialistes des sciences médicales, biologiques et humaines (médecins, vétérinaires, biologistes, philosophes et juristes) qui, lors de colloques organisés par la Ligue française des droits de l’animal, se sont penchés sur la question des frontières entre l’homme et l’animal.

Ce livre savant, mais à la lecture accessible pour le profane, montre bien que, grâce notamment aux évolutions intervenues dans le domaine des savoirs scientifiques, il n’y a  pas réellement de barrière entre l’homme et les autres espèces animales, mais plutôt des différences de degré. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, et même si cela varie d’une famille animale à une autre, au plan de la maladie comme des aptitudes comportementales ou des capacités mentales, la continuité est grande entre l’humain et l’animal.
Cette avancée scientifique est amenée à révolutionner les rapports à l’animal domestique ou sauvage, tant au plan de l’éthique que du droit et pose bien la question fondamentale de la responsabilité de la société des hommes dans la sauvegarde des différentes espèces qui peuplent la planète et qui sont nécessaires à sa survie. »

  • La revue Biofutur d’avril 2007 rend compte de cette publication de manière détaillée:

« Humanité, animalité : quelles frontières ? Leur tracé a fait l’objet de trois colloques : frontières scientifiques et philosophiques, frontières juridiques, frontières pathologiques. La première n’est pas facile à tracer : la parenté anatomique a été confortée par l’éthologie et y la psychologie ; que faire de la ressemblance de leurs/nos blastocytes ? Avec l’observation des mutants naturels chez la souris et le chien, le génie génétique a exploité le similaire, alors que les résultats de la génomique se fondent sur des différences dans le cas des primates. On ne peut guère compter non plus sur la classification des structures sociales : quel est le rapport coûts/bénéfice de la vie en société ? Le passé animal a sans doute été aussi évolutif que celui des sociétés humaines : quel est le rendement du mode d’élevage dans les sociétés de mammifères : monoparental, en couple avec monogamie épisodique ou stricte, en harem ?

La conscience animale, relève de la phénoménologie de la conscience primaire. Celle de l’homme à la « métaconscience », (la conscience d’être conscient) : émergence facultative, non obligatoire de l’activité des neurones et sans doute phylogénétiquement tardive dans l’évolution.

On n’est pas plus avancés non plus sur les limites floues du naturel et du culturel, tout ce qu’on appelle ébauches ou protocultures : outils, outils d’outils, communication, protomorale chez certaines espèces.
Les frontières juridiques n’ont cessé de fluctuer : la loi Perben II du 9 mars 2004 et la création d’un passeport animalier (règlement communautaire 998/2003/CE) traduisent une véritable mutation juridique. La protection de l’animal domestique pour lui-même a été ratifiée par le Conseil de l’Europe.

La crise de réification reste non résolue, les animaux sont encore assimilés à des meubles ou à des biens. Grégoire Loiseau pense qu’il est peut-être inutile de bousculer l’ordonnancement contemporain. Bien meuble par nature, l’animal est le reflet de tout ce qui le sépare de l’humain, sans connotation avilissante. Valeur patrimoniale, il intègre de fait les circuits de l’échange et participe au commerce juridique. De plus, dans le cadre de l’amélioration de l’espèce, il peut faire l’objet de brevet d’invention.

L’animal s’est humanisé, les recherches scientifiques tablant sur des différences de degré et non de nature, mais le Code civil s’est laissé distancé par la réalité nouvelle.

Les frontières pathologiques sont peut-être celles qui ont été le mieux définies. Seules les espèces récentes ont acquis une immunité adaptative : elle a du reste permis la diversité des espèces, condition presque assurée de conservation. Si ce n’est que l’homme intervient une fois de plus pour brouiller  les pistes, ouvrant la voie au viral trafic, au franchissement du seuil numérique, écologique et comportemental, autant de sorties du relatif confinement. Le brouillage peut être volontaire (par l’introduction  du cheval de Troie de la transplantation ou translocation animal-hôte) dans un projet de recherche.

L’éthologie et la biopharmacologie  n’ont pas manqué d’exploiter les réactions du chimpanzé, comme espèce charnière, mais son génome ne permet pas de répondre à la question : « Quel est le propre de l’homme ? ». En tout cas pas la médecine. Cette dernière exclusivité  devient douteuse, car la zoopharmacognosie (comportement animal d’automédication), telle que l’utilisation d’aromathérapie, l’ingestion d’items non nutritionnels (géophagie, coprophagie), de plantes comme agents de détoxication ne semblent pas notre seul apanage.

Les auteurs semblent d’accord pour admettre que la notion de frontières, on est passé à celle de différence : les barrières disciplinaires  sont relatives. Soyons gré à Jean-Claude Nouët et Georges Chapouthier d’avoir su faire converger des regards aussi spécifiques vers un même horizon, sans pour autant se livrer à des acrobaties rhétoriques ou militantes. »

  • Le journal du CNRS n°207 d’avril 2007 analyse également cet ouvrage.

De vieilles conceptions vacillent depuis quelque temps à propos des relations entre l’homme et l’animal et il apparaît de plus en plus en plus que le respect des animaux est lié à celui des hommes entre eux…Les contributions originales de vingt-et-un biologistes, médecins, vétérinaires, philosophes et juristes, montrent combien se sont estompées aujourd’hui les frontières scientifiques, philosophiques, juridiques et pathologiques érigées par le cartésianisme entre humanité et animalité et comment une importante évolution est peut-être en marche où des hommes tentant d’être pleinement responsables de leur propre devenir le seront de fait de tout animal de la planète et partant, de son environnement.

  • Le site Internet du CNRS (à sa rubrique La recherche en sciences humaines et sociales, Librairie) et celui de IHPST (Institut d’histoire de la philosophie des sciences et techniques) de l’Université Paris 1, (à sa rubrique Philosophie), de leur côté publiaient en avril  l’intégralité de la quatrième de couverture de l’ouvrage. 

« Rassemblées dans cet ouvrage, les contributions originales de vingt-et-un biologistes, médecins, vétérinaires, philosophes et juristes, montrent combien se sont estompées aujourd’hui les frontières scientifiques, philosophiques, juridiques, pathologiques, prétendument infranchissables, que le cartésianisme avait voulu voir ou ériger entre l’humanité et l’animalité.

La récente et rapide évolution des connaissances dans les diverses branches spécialisées des sciences biologiques et médicales, aboutit au constat qu’il n’existe finalement entre l’homme et les autres espèces animales que de simples différences de degré dans la présence de caractéristiques, de maladies, d’aptitudes comportementales ou de capacités mentales communes, ébauchées chez certaines espèces et  plus développées chez d’autres. L’ancienne notion de frontière cède la place à la notion de gradient. La question des frontières entre l’humanité et l’animalité  se trouve  ainsi reposée sous un angle complètement nouveau. 

Après les levées des barrières conceptuelles, scientifiques et philosophiques, qui séparaient depuis des siècles  l’homme des animaux, voici que s’entrouvrent à leur tour les barrières de l’Ethique et du Droit  que l’on croyait définitivement fermées. Le respect des animaux se lie au respect des hommes entre eux. Une nouvelle appréhension juridique de l’animalité est sur le point  de naître. De vieilles certitudes vacillent.

Ne sommes-nous pas finalement au seuil d’une importante (r)évolution dans l’histoire des rapports entre l’espèce humaine et les autres espèces animales?

Orientera-t-elle les nouveaux choix  à venir de la Société des hommes, devenue pleinement responsable non seulement de son propre devenir, heureux ou malheureux, mais aussi de celui de tous les autres animaux de la planète, de leur survie de leur bien-être ou de leur mal-être, qu’ils soient sauvages ou domestiqués? »

  • Le bimestriel Les cahiers rationalistes dans son n° 587 de mars/avril 2007 présente pour sa part cette publication dans les termes suivants:

« Le dessein de ce livre est de montrer combien se sont estompées les frontières qui séparent l’homme des animaux. Vingt et un biologistes, médecins, philosophes et juristes s’emploient à montrer qu’il n’existe finalement entre l’homme et les autres espèces animales que de simples différences de degré dans la présence de caractéristiques, de maladies, d’aptitudes comportementales ou de capacités mentales communes. Celles-ci sont ébauchées chez certaines espèces, plus développées chez d’autres. L’ancienne notion de frontière cède la place à la notion de gradient. Nous sommes bien loin de l’animal machine du cartésianisme.

Georges Chapouthier montre, tout particulièrement, combien sont floues les limites biologiques entre l’animalité et l’humanité, ce qui ne veut pas dire que l’homme soit un animal exactement comme un autre. Malgré une remarquable parenté génétique (près de 99 % de gènes en commun !), les sociétés humaines présentent dans le domaine culturel, des différences marquées avec les sociétés de chimpanzés car l’homme possède un cerveau puissant, lui-même fruit de l’évolution de la lignée de primates dont il vient. Cependant sur tous les points où l’homme manifeste une spécificité, il existe des ébauches dans l’animalité et notamment chez ses proches parents.

Tout naturellement il découle de cette notion que la levée des barrières conceptuelles, scientifiques et philosophiques qui depuis des siècles séparaient l’homme des animaux implique l’ouverture des barrières de l’éthique et du droit que l’on croyait définitivement fermées.

Au même titre que l’homme, l’animal doit être respecté. De vieilles certitudes vacillent et une nouvelle appréhension juridique de l’animalité est sur le point de naître. Nous sommes sans doute au seuil d’une importante évolution de nos rapports à l’animal. L’animal, qu’il soit sauvage ou domestiqué, a des droits et nous devons les respecter. Il doit être protégé.

Un livre très riche qui éveille maintes réflexions ».

  • Par ailleurs, le mensuel Bêtes et gens  n° 153 de mars 2007, faisait, lui, le compte-rendu suivant de l’ouvrage:

« Ces dernières années, la Ligue Française des droits de l’Animal a organisé une série de trois colloques sur le thème général : quelles frontières séparent l’humanité de l’animalité ? Un aspect particulier a été étudié chaque année. Toutes les conférences ont été données par des spécialistes compétents. Leurs exposés, parfois assez techniques, restent le plus souvent accessibles à des lecteurs cultivés. L’écrivain Jean Bastaire a parlé sur l’homme et la souffrance animale dans le christianisme.

Ce livre rassemble les contributions originales de vingt-et-un biologistes, médecins, vétérinaires, philosophes et juristes qui sont intervenus lors des trois colloques. Son plan suit l’ordre chronologique : -2003 : frontières scientifiques et philosophiques (six intervenants); -2004 : frontières juridiques (quatre intervenants) ; -2005 : frontières pathologiques (sept intervenants). Le professeur Jean-Claude Nouët a ajouté une conclusion.

Ce livre illustre bien la vigueur de la réflexion actuelle sur le monde animal. Il est vraiment dommage que la majorité des théologiens et des moralistes n’en aient pas encore pris conscience ? Ils puiseraient dans l’échange avec ces spécialistes de nombreux éléments pour enrichir l’enseignement de l’Église sur les animaux. Sans pour autant, comme moi-même, partager leurs convictions philosophiques qui ignorent la révélation chrétienne, ni admettre que les différences entre les espèces (hommes compris) ne sont que de degrés et non de nature. Mais comme le professeur Nouët, je me réjouis de voir que les barrières traditionnelles entre humains et animaux se soulèvent et qu’une nouvelle conception de leurs rapports voit le jour. »

  • L’hebdomadaire La Dépêche vétérinaire, n° 930 du 10 février, de son côté, écrivait à propos de cet ouvrage:

 » Pistes d’une conscience animale, place des animaux dans les religions, statut juridique de l’animal ou encore évolution comparée des pathologies sont autant de sujets qui apportent au lecteur des arguments décisifs à une meilleure reconnaissance des droits de l’animal ».

  • Le mensuel Le Monde diplomatique de février 2007, quant à lui, dans un article du Professeur Gary L. Francionne, titré comme cet ouvrage, y faisait référence dans ces termes:

Vingt et un  biologistes, médecins, vétérinaires, philosophes et juristes montrent combien est ténue la frontière entre l’humanité et l’animalité.

  • La Lettre de l’OABA n°1 de janvier 2007 de son côté  écrivait: 

« Cet ouvrage montre combien se sont estompés aujourd’hui les frontières scientifiques, philosophiques, juridiques et pathologiques, prétendues infranchissables entre l’humanité et l’animalité. Cet ouvrage ne manquera pas de susciter et de nourrir les réflexions de tout public ouvert aux questionnements pluridisciplinaires les plus actuels. »

  • Le bimestriel La Voix des Bêtes de janvier /février 2007, pour sa part, rendait compte de cet ouvrage ainsi:

« Vingt et un articles de biologistes, philosophes, vétérinaires, médecins et juristes permettent de reconsidérer les rapports étroits qui existent entre les bêtes et leurs frères humains. Une réflexion profonde et intelligente sur notre nature essentiellement animale. »

  • Le Courrier de l’Éthique médicale, N° 1, 1er semestre 2007, résume ainsi l’ouvrage:

« Humanité, animalité : quelles frontières ? Éditions Connaissances et Savoirs. Rassemblés dans cet ouvrage, les contributions originales de vingt et un biologistes, médecins, vétérinaires, philosophes et juristes, montent combien se sont estompées aujourd’hui les frontières scientifiques, philosophiques, juridiques, pathologiques, prétendument infranchissables, que le cartésianisme avait voulu voir ou ériger entre l’humanité et l’animalité ».

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