Les animaux stars de Pâques

Au moment de Pâques, les vitrines des chocolatiers regorgent de poules, œufs et lapins en chocolat prêts à être dévorés. Pour l’occasion revenons sur les systèmes d’élevages et les conditions de vie de millions de poules pondeuses et lapins, qu’ils soient utilisés pour leur production de viande, de poils ou utilisés en expérimentation animale.

De l’œuf à la poule, des choix qui impactent directement la vie de l’animal

Chaque année, plus de 68 milliards de tonnes d’œufs sont produits dans le monde, 60 % sous forme d’œufs coquille, le reste sous forme d’ovoproduits, produits de l’industrie agroalimentaire dérivés de l’œuf. Le marché des ovoproduits connaît depuis dix ans un véritable essor, preuve d’un éloignement entre le consommateur et les produits issus de l’agriculture.

Après avoir mis une barrière physique entre l’Homme et les animaux de ferme devenus animaux de rente cachés dans des élevages industriels, la barrière se met aussi en place entre le consommateur et le produit d’origine animale, maintenant intégré aux nombreuses préparations industrielles.

La Chine, comme dans bon nombre de secteurs, est devenues premier producteur d’œufs, avec 36 % de la production mondiale, suivie de l’Union européenne (10,2 % du marché). La France est le premier producteur européen avec 47,7 millions de poules pondeuses et 14,7 milliards d’œufs par an (1). Ces œufs proviennent de poules dont les conditions de vie, pour la majorité d’entre elles, sont bien loin de répondre aux 5 libertés définissant le bien-être animal (voir encadré page 23).

L’œuf codé 3 FR, des conditions de vie qui donnent la chair de poule

L’histoire de ces poules pondeuses commence au sein des couvoirs. Les œufs qui donneront les poules pondeuses sont, eux, fécondés et incubés au sein de couveuses industrielles pouvant contenir jusqu’à 10 000 œufs chacun. Au bout de 21 jours, les poussins sortent de leur coquille et défilent sur des tapis roulants où des opérateurs les trient en fonction de leur sexe. Les poussins mâles connaissent un triste sort puisqu’ils sont détruits automatiquement, broyés, gazés ou étouffés : un poussin sur deux connaît la mort quelques minutes après son éclosion.

Rien qu’en France, presque 50 millions de poussins mâles sont tués chaque année. Le même sort est réservé à 43 millions de canetons femelles, dont le foie, trop nervuré, n’est pas utilisé en France pour la production de foie gras. Le broyage est parfaitement légal, parce que considéré comme un « dispositif entraînant une mort rapide » par l’article 7 de l’arrêté du 12 décembre 1997 (2). Pourtant des alternatives existent, consistant en un sexage de l’œuf fécondé (voir encadré).

À ce sujet, La Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences, aux côtés de plusieurs autres associations de protection animale, a interpellé en juin dernier le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, lui demandant son positionnement par rapport à cette pratique (3). Une lettre et plusieurs questions écrites publiées au Journal Officiel plus tard, la réponse donnée stipule que « l’élimination des poussins est autorisée par ce règlement (4), à la condition que la méthode mise en œuvre entraîne bien immédiatement la mort de l’animal ».

La réponse précise, tout de même, que des études sont réalisées notamment sur le sexage de l’embryon contenu dans l’œuf afin, à terme, de supprimer broyage, gazage et étouffement de ces millions d’oisillons. Les poussins femelles, une fois triés, subissent l’épointage. Cette pratique consiste à raccourcir la pointe du bec, afin qu’une fois devenues adultes elles « se prennent moins le bec ». Au moyen d’un laser infrarouge ou d’une lame à haute température, les poussins sont débecqués (l’autre nom de l’épointage) afin de limiter les risques de picage et de cannibalisme.

Le bec, pourvu de terminaisons nerveuses, est sensible à la pression et à la chaleur. Cette opération est douloureuse pour le poussin. Certains connaîtront des douleurs chroniques tout au long de leur vie. Cette pratique, elle aussi légale, est paradoxalement considérée comme un moyen d’améliorer le bien-être de l’animal car « son exécution est préférable afin de préserver la santé et le bien-être animal » (directive 1999/74/CE (5)). Au bout de quatre semaines, les poulettes quittent les couvoirs. 68  % des poules pondeuses françaises, soit un peu plus de 32 millions de volatiles, sont installées pour un an dans des cages dont la surface par poule est de 750 cm² soit la surface d’une page A4 à laquelle s’ajoute celle d’une carte postale.

Cette surface ne permet pas à l’animal de se tenir debout (pour cela 875 cm² sont nécessaires), elle lui permet encore moins d’étendre ses ailes (pour cela 1876 cm² sont nécessaires soit 2,5 fois la surface dont elle dispose) (6). Sélectionnées sur leurs performances de ponte, les poules pondeuses produisent environ 300 œufs par an, récoltés mécaniquement dans des élevages devenus agro-industries. Cette productivité affaiblit l’animal qui présente des fractures des pattes. 30 à 35 % des poules pondeuses meurent à cause de ces conditions d’élevage.

Cependant, grâce à la directive 1999/74/CE (5), elles disposent maintenant de perchoir (d’un minimum de 15 cm par poule), d’un nid et d’une litière, de quoi améliorer considérablement leurs conditions de vie… Un an et trois-cents œufs plus tard, les poules, considérées comme des unités de production, sont remplacés par de nouvelles poulettes. Les poules pondeuses devenues poules de réformes sont alors sorties de leur cage dont « la conception et les dimensions de l’ouverture (…) doivent être telles qu’une poule adulte puisse être retirée sans éprouver de souffrances inutiles ni subir de blessure » (4).

Nous voilà rassurés ! Entassées dans des caisses, elles sont conduites à l’abattoir et finiront, puisqu’elles n’ont été sélectionnées que sur leurs performances de ponte, en bouillon de poule, en raviolis ou encore en nourriture pour animaux de compagnie.

Les œufs 0 et 1, une vie plus respectueuse de l’animal et de ses besoins

Chacun de nous (hormis les végétaliens), par le choix des œufs que nous consommons, peut influer sur le marché de l’œuf, les stratégies et les pratiques de la filière des industriels et des éleveurs. Ainsi les œufs étiquetés  0 (œuf biologique) ou 1 (œuf de poule élevé en plein air), permettent à 25 % des poules pondeuses françaises, soit environ 12 millions de volatiles, d’avoir accès à l’extérieur dans des conditions acceptables.

Les animaux ont également plus de place en bâtiment : la densité y est de 6 ou 9 poules par mètre carré selon le système d’élevage (7), (8) (en élevage au sol, œuf codé 2, la densité est de 9 poules/m², 13 pour les œufs codés 3 produits par des poules élevées en cage). Les poules ayant accès à l’extérieur peuvent pleinement satisfaire leurs besoins biologiques ; cela est très limité, voire impossible pour les poules élevées au sol ou en cage.

La consommation des œufs de poule étiquetés « œufs de poules issues de l’agriculture biologique » ou « œuf de poules élevées en plein air » est en augmentation. Ils représentent aujourd’hui respectivement 7 et 12  % des 14,7 milliards d’œufs pondus chaque année en France. En 10 ans, les œufs codés 0 ont connu un taux de croissance annuel de 7 %. Cependant la fin des cages à poules pondeuses est encore loin en France. En effet, 76 % des œufs consommés (soit 11,1 milliards d’œufs) proviennent toujours de poules vivant dans des conditions bien loin de leurs besoins physiologiques et comportementaux, et bien loin des attentes éthiques minimales en matière de bien-être animal.

À noter : sur cet exemple de l’œuf l’importance du choix que le citoyen fait lors de son acte d’achat. C’est d’ailleurs à l’aide de ce levier, le droit fondamental du consommateur à l’information quant à l’origine des produits qu’il achète, que la LFDA et l’association de consommateurs qu’elle avait fondé pour l’occasion ont obtenu en juillet 1985 la mention sur la boîte d’œuf du mode d’élevage des poules pondeuses par la publication du règlement n° 1943/85 (9).

Le lapin sous toutes ses formes, quelles conditions de vie ?

Le lapin comme symbole païen de la fête de Pâques, du printemps et de la fertilité, a pour origine une légende allemande. Selon cette légende, une femme cacha un jour dans son jardin des sucreries pour ses enfants. Un lapin passant par là et au même moment, les enfants crurent que ce lapin avait pondu les œufs dissimulés. Le lapin domestique, peluche dans l’imaginaire de l’enfant, a été domestiqué depuis le Moyen Âge à partir du lapin du garenne. Il est depuis élevé à différentes fins  : en tant qu’animal de laboratoire, animal de compagnie ou animal de rente pour sa viande mais aussi dans le cas du lapin Angora pour ses poils.

La cuniculture, l’élevage de lapin de chair

La cuniculture produit chaque année dans le monde 1,6 millions de tonnes équivalent carcasse, unité de mesure des viandes. Le marché est dominé par la Chine, également premier producteur mondial (44 % du marché). La France est le 5e producteur mondial (3e producteur européen) avec une production de 63 000 tonnes équivalent carcasse, pour une consommation de moins d’un kilogramme par an et par habitant. Ce marché est en recul en France de 37 % alors qu’il a bondi de 26 % à l’échelle mondiale en 15 ans.

L’une des raisons pouvant expliquer cette diminution de consommation en France est peut-être l’augmentation du nombre de lapins de compagnie ou plus probablement la diminution du prix du poulet et donc son augmentation dans le panier alimentaire des français. Deux modes d’élevages s’opposent, non pas « intensif » d’un coté et « extensif » de l’autre mais élevage dit « rationnel » (82 % des élevages soit 48,2 millions d’animaux) d’une part et élevage dit « traditionnel » de l’autre (18 % des élevages soit 12,8 millions de lapin) (10).

Ni l’un, ni l’autre, n’est encadré par une législation spécifique à la protection et au bien-être du lapin en élevage, comme il en existe pour d’autres animaux de rente, alors que l’espèce a des besoins biologiques spécifiques. Le lapin est protégé par la directive communautaire 98/58/CE (11), au même titre que l’ensemble des animaux de ferme. Pourtant, une recommandation du Comité permanent de la Convention européenne sur la protection des lapins dans les élevages eut lieu dès novembre 2000.

Elle a connu une vingtaine de révisions, mais n’a pu aboutir, alors que les auteurs de ce texte reconnaissaient clairement dans la 10ème révision de 2003 que « certains systèmes d’élevage et certaines méthodes d’élevage commercialisées rendent difficiles la satisfaction de tous les besoins essentiels de ces animaux et, par conséquent, peuvent nuire à leur bien-être ». L’élevage dit « rationnel » est très loin de garantir au lapin le respect des 5 libertés garantissant à l’animal un minimum de bien-être (voir encadré).

Au sein de ces élevages, la lapine reproductrice est sélectionnée sur sa prolificité et sur les performances d’engraissement de ses lapereaux, futurs lapins de chair. Ainsi, au cours de ses 2 ans de vie en élevage, la lapine mettra au monde 10 à 11 petits par portée tous les 42 jours, soit 160 lapereaux au cours de sa « carrière ». Les lapereaux, sevrés au bout de 35 jours (date correspondant à la naissance de la portée suivante), sont élevés sur une surface de 600 cm², soit la surface d’une feuille  A4, comme pour la poule pondeuse avant la directive 1999/74/CE (5).

Les lapereaux sont engraissés durant 70 jours, entassés jusqu’à 15-20 lapins par mètre carré et dont les cages sont parfois entassées sur plusieurs étages. Dans ces conditions, il leur est impossible de bondir, dresser les oreilles, gratter, ronger… attentes qui font pourtant partie des besoins biologiques de l’animal. La mortalité en cuniculture est importante : elle est de 22 % (15 % avant le sevrage, 7 % durant l’engraissement).

Les conditions d’élevage y sont pour quelque chose : lésions des membres du fait d’un grillage en permanence sous leurs pattes, nombreuses maladies parasitaires, virales et bactériennes du fait de la concentration de l’ensemble des animaux dans des élevages toujours plus grands. Le lapin, animal coprophage, ne peut en aucun cas (du fait du grillage des cages) puiser les nutriments issus de ses déjections, comme il le fait dans la nature et en tant qu’animal de compagnie.

La cuniculture est par ailleurs l’élevage consommant le plus d’antibiotiques à usage vétérinaire (10,3 % du marché en France). Comme dans le cas de l’œuf et de la poule, le citoyen peut faire évoluer les marchés par son choix de consommation. Contrairement à ces élevages « rationnels » où les animaux ne voient jamais l’herbe, d’autres systèmes d’élevage (Agriculture Biologique et Label Rouge, pour ne citer qu’eux) accordent plus de considération au bien-être du lapin dans leur cahier des charges (12).

Ils donnent par exemple accès à l’air libre à l’animal. Les lapins, issus de ces systèmes « alternatifs », sont cependant très faiblement consommés : moins de 2 % des lapins de chair achetés en France (13).

Le lapin Angora élevé pour l’industrie du textile

Comme pour le lapin de chair, la Chine est le premier producteur de poils de lapin Angora avec 90 % des 9 000 tonnes de poils produits chaque année dans le monde. En France, la production s’est développée dans les années 1950 grâce à la ville de Nantes, devenue plaque tournante pour le commerce de ce produit. La France représentait alors 1/3 de la production mondiale. Aujourd’hui, elle produit entre 60 et 210 tonnes annuelles. Une fois récupérés, les poils sont tissés essentiellement en Italie et au Japon.

Ces fibres animales servent à la confection de textile haut de gamme et maintenant de plus en plus « bon marché ». Le lapin Angora utilisé pour sa production de poils à lui aussi été sélectionné. La mutation génétique du follicule pileux confère au poil une pousse plus rapide, sur une durée plus longue, jusqu’à 1 cm de pousse par semaine. Après sa mue, le poil du lapin domestique pousse pendant 30 jours. Les poils des lapins Angora eux poussent durant 100 jours et sont récoltés à cette fréquence, et ce de différentes façons selon le lieu de naissance de l’animal (14).

En Allemagne, les lapins Angoras sont tondus. En France, ils étaient épilés au peigne. Source de douleur pour l’animal, les éleveurs utilisent maintenant un foin contenant du lagodendron, molécule induisant la mue du lapin. Cette « pilule magique » permet ainsi de récupérer les poils plus facilement et a priori sans traumatisme pour l’animal. Une fois nus, les lapins sont réchauffés par des lampes qui peuvent brûler la peau sensible de l’animal.

En Chine, qui détient 8,1 millions de lapins (90 % de la production), les conditions de récupération des poils ont été dénoncées en novembre 2013 par l’association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) montrant comment les toisons des lapins sont arrachées à vif, sans aucune anesthésie, provoquant des vocalisations de douleur chez l’animal dures à soutenir pour toute personne sensible (15).

Au cours de sa vie, 7 ans en moyenne, le lapin Angora chinois connaîtra, s’il survit à tous ces traitements, jusqu’à 28 séances de torture au nom de la mode. La solution pour limiter l’extension de ce marché chinois, source de douleur intense pour l’animal, est là aussi la vigilance cette fois quant à l’origine du poil composant le vêtement acheté.

Et enfin, le lapin en expérimentation animale

Plus de onze millions d’animaux de laboratoires ont été tués au sein de l’Union européenne dans le cadre d’expérimentations animales en 2011 (16). Quatre-vingt pourcent des animaux utilisés sont des rongeurs. Le lapin représente 3,12 % du total soit un peu plus de 350 000 lapins utilisés chaque année en expérimentation, dont 126 000 en France (17). Le lapin est un modèle fréquemment employé et ce pour plusieurs raisons.

En effet, il est prolifique, petit et s’adapte facilement à des conditions d’élevage contrôlées. Les lapins d’expérimentation sont utilisés pour différentes recherches médicales  : en ophtalmologie, dermatologie, oncologie, diabétologie, génétique… Il était également employé pour le test de Draize, aujourd’hui interdit au sein de l’Union européenne, son intérêt scientifique ayant été remis en question après la mise en place d’une méthode de substitution.

Durant ce test d’irritation qui durait plusieurs jours, un produit (qui pouvait être un produit chimique, phytosanitaire ou encore un produit ménager) était appliqué sur la peau et sur l’œil de l’animal, parfois maintenu ouvert tout au long de l’expérience entre deux pinces. Les conséquences de l’application du produit : irritation de la cornée, brûlure, perforation de l’œil étaient alors observables. Le lapin était principalement utilisé car il secrète peu de larmes, sauf en cas de souffrance intense, comme les lapins Angoras pendant l’arrachage de leur toison dans les fermes industrielles chinoises.

Contrairement à ses homologues d’élevage, les conditions minimales de détention du lapin d’expérimentation sont encadrées depuis 1986. La directive 2010/63/ CE (18) relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques énonce les surfaces minimales dont l’animal doit disposer : 3 000 cm² soit une surface 5 fois plus grande que pour le lapin de chair en élevage « rationnel ». De plus, la surface évolue selon l’âge, le poids et le nombre de lapins par cage. Enfin depuis 2013, les lapins ne sont plus utilisés dans le cadre des tests cosmétiques, grâce à la réglementation n° 1223/2009 (19).

Pendant le temps de la lecture de cet article, soit 10 minutes environ, rien qu’en France  : 950 poussins mâles, 810 canetons femelles ont été tués ; 270 000 œufs ont été pondus (20), 20 lapins ont été tués et 32,4 tonnes de chocolats de Pâques ont été consommés (21).

Florian Sigronde Boubel

  1. Institut Technique de l’AVIculture (ITAVI), octobre 2015. Situation de la production et des marchés des œufs et des produits d’œuf. www.itavi.asso.fr/economie/conjoncture/NoteConjoncturePonte.pdf
  2. Article 7 de l’arrêté du 12 décembre 1997 relatif aux procédés d’immobilisation, d’étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs. www.legifrance.gouv.fr/affichTexte. do?cidTexte=JORFTEXT000000204001
  3. Revue Droit Animal, Éthique & Sciences n° 87 (10/2015), Jean-Claude Nouët. Poussin ou poussine ? (p. 12) et n° 86 (07/2015), Katherine Mercier. Du poussin à l’œuf. (p. 11).
  4. JOURNAL OFFICIEL DE L’UNION EUROPÉENNE – RÈGLEMENT (CE) No 1099/2009 DU CONSEIL du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort. http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/ PDF/?uri=CELEX:32009R1099&from=fr
  5. Directive 1999/74/CE du conseil du 19 juillet 1999 établissant les normes minimales relatives à la protection des poules pondeuses. http://eur-lex. europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri= CELEX:31999L0074
  6. GAIA. Bocot-cot, pour en finir avec l’élevage de poules en cages. http://www.gaia.be/fr/campagne/ boycot-cot
  7. ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique). Cahier technique, produire des œufs
    biologiques – Techn’ITAB. http://www.itab. asso.fr/downloads/cahiers-elevage/cahier-pondeuses-web.pdf
  8. Organisme de Défense et de Gestion. Cahier des charges Label Rouge « Œufs de poules élevées en plein air » n° LA 04/02. https://www.inao. gouv.fr/fichier/PNOCDCLR1708.pdf
  9. Revue Droit Animal, Éthique & Sciences n° 86, (07/2015), Jean-Claude Nouët. De l’œuf à la poule (p. 12, rubrique Éthique)
  10. INRA, Science & Impact, (10/07/2014), W. Brand-Williams. La filière cunicole https://www6.inra.fr/groupes-filieres/Filieres- Animales/Filiere-Cunicole
  11. Directive communautaire 98/58/CE du 20 juillet 1998 concernant la protection des animaux dans les élevages. http://eur-lex. europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:31998L0058&from=FR
  12. Résumé du cahier des charges concernant le mode de production biologique des lapins (REC n° 2092/91, 09/2008). http://www.capbio-bretagne. com/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/13286/$File/ CDC-production%20biologique%20des%20 lapins.pdf?OpenElement
  13. Institut Technique de l’AVIculture (ITAVI), octobre 2015. Situation de la production et des marchés cunicoles. http://www.itavi.asso.fr/economie/ conjoncture/NoteConjonctureLapin.pdf
  14. Fédération Française de Cuniculiculture, (27/01/2010). Angora Français http://www.ffc.
    asso.fr/ffc/les-races/races-a-fourrure-caracteristique/56-angora-francais
  15. PETA France (11/2013). Est-ce que ces élevages de lapins angoras vous semblent « humains » ? http://action.petafrance.com/ea-action/ action?ea.client.id=45&ea.campaign.id=36647
  16. Septième rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les États membres de l’Union européenne, (05/12/2013), Rapport de la Commission au Conseil et au Parlement Européen. http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2013:0859:FIN:FR:PDF
  17. La Croix, (09/06/2015), Denis Sergent. Repères – l’expérimentation animale en chiffres.
  18. Directive 2010/63/CE du Parlement européen et du conseil du 22 septembre 2010 relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques. http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/ TXT/PDF/?uri=CELEX:32010L0063&from=fr
  19. Règlement (CE) n° 1223/2009 du Parlement européen et du conseil du 30 novembre 2009 relatif aux produits cosmétiques. http://eur-lex. europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:342:0059:0209:fr:PDF
  20. www.planetoscope.com/agriculture-alimentation/1392-production-d-oeufs-en-france.html
  21. http://www.planetoscope.com/sucre- cacao/1422-consommation-de-chocolat-le-weekend-de-paques.html

Article publié dans le numéro 89 de la revue Droit Animal, Ethique et Sciences.

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