« Les Droits de l’animal », un ouvrage de référence.

Publiée en 2009, la 1re éditon de Les Droits de l’animal a fait l’objet de plusieurs recensions (NOTE: une 2e édition est sortie en 2018).

  • PaperBlog du 19 août 2010, sous la plume de Taomugaia, référence le livre Les droits de l’animal.

« C’est un tout petit livre, format miniature, qui fait 146 pages et coûte 3 €. Publié chez Dalloz dans la collection A savoir, il a été écrit par deux auteurs dont l’un, Jean-Claude Nouët, est bien connu dans le milieu de la protection animale. Membre du comité consultatif de la santé et de la protection animale. Il est également président de la LFDA, La Fondation Droit Animal, éthique et sciences. Quant à Jean-Marie Coulon, il est Premier Président honoraire à la Cour d’appel de Paris et membre de la Commission nationale consultative des Droits de l’homme. Par un jeu de questions/réponses et avec le souci de la pédagogie (il est donc accessible à un large public), ce livre fait le tour complet de la question des droits de l’animal en s’appuyant sur une triple argumentation: éthique, juridique et scientifique. Et surtout, c’est ce que j’ai ressenti, c’est un véritable hymne à la vie, un appel au respect des êtres vivants (de tous les êtres vivants, plantes comprises) dans leur intégrité physique. Ces êtres vivants qui ont le droit de vivre comme la nature les a faits. Ci-après voici la présentation de l’ouvrage faite par l’éditeur.

L’animal est incapable de se protéger contre l’arbitraire et la violence de l’être humain et cette incapacité le rend impuisssant et vulnérable. Et puisqu’il ne sait se défendre par lui-même, il a besoins d’être protégé. Il a besoin que les êtres humains plaident en faveur de la reconnaissance et du respect de ses droits.

La Déclaration universelle des droits de l’animal, proclamée le 15 octobre 1978, constitue une première prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s’instaurer entre l’espèce humaine et les autres espèces animales. Mais, cela est encore bien insuffisant. Pour s’interroger sur les droits des animaux et nos devoirs envers eux, il faut sans doute déjà considérer et accepter que les respects des animaux par l’homme est inséparable du respect des hommes entre eux. Vaste programme…
Bon nombre d’associations et de fondations combattent activement pour la défense des animaux et leur action ne concerne pas que les animaux domestiques. La reconnaissance des droits de l’animal, c’est accorder aussi le droit, pour toute espèce, de ne pas disparaître par la faute de l’homme; c’est encore le droit, pour tous les vertébrés, déjà reconnus comme sensibles à la douleur, et pour les animaux invertébrés qui pourraient l’être aussi, de ne pas souffrir par la faute de l’homme; enfin, c’est pour tous les animaux tenus sous la dépendance de l’homme, le droit à un bien-être conforme à leurs impératifs biologiques et comportementaux..
Jean-Marie Coulon et Jean-Claude Nouët abordent le sujet sous forme d’un dialogue.

Quelques soixante-dix questions, axées sur les thèmes principaux: Des droits pour l’animal, lesquels et pourquoi? Comment passe-t-on du concept de droits de l’animal aux prescriptions du Droit? Quelles relations entre droits de l’animal et droits de l’homme? Comment l’animal est-il appréhendé par le droit positif français? Quelles perspectives juridiques d’avenir pour les droits de l’animal?
Les animaux sont les seuls êtres au monde à ne pouvoir être traités ni comme sujets ni comme objets. Alors reconnaître  » les droits de l’animal » est une conquête éthique et juridique légitime et indispensable. »

  • Le quotidien Le Figaro du 6 janvier 2010, sous la plume de Sylvain Tesson, dans la chronique de cet écrivain-voyageur, rend compte du livre « Les droits de l’animal » de Jean-Marie Coulon (magistrat, administrateur de la Fondation LFDA) et Jean-Claude Nouët (médecin biologiste, président de la Fondation LFDA), publié en novembre 2009 aux éditions Dalloz dans la collection au format mini poche  » A Savoirs ». 

[…] »A partir du moment où un être a la capacité de souffrir ou, au contraire, d’éprouver du plaisir, il semble évident qu’il possède des intérêts particuliers qui doivent être juridiquement protégés. Cette pensée constitue le cœur de la profonde argumentation sur la question des droits de l’animal menée dans un petit livre par Jean- Claude Nouët et Jean-Marie Coulon. […] Si l’on reconnaît la valeur intrinsèque de chaque animal (non relative à son utilisation), il conviendrait de « lui garantir de ne pas disparaître, de n’être pas tué sans raison, ni atteint dans dans son intégrité physique ». Dans le cadre de l’élevage, il faudrait lui assurer un « bien-être » dépassant les froides normes d’hygiène fixées par les zootechniciens. Nouët et Coulon rappellent que l’idée d’octroyer des droits aux bêtes est récente. Elle se heurte à la pensée cartésienne qui tient les animaux pour des machines privées de conscience. Elle est combattue par les dualistes qui opposent nature et culture ou qui tiennent l’être humain pour un aboutissement indépassable. Elle est déniée par ceux qui ne conçoivent pas qu’on jouisse de droits sans se soumettre à des devoirs. Nouët et Coulon rappellent que c’est oublier que les handicapés profonds, malgré leur irresponsabilité juridique bénéficient- heureusement -des mêmes droits que nous autres. J’ai lu ce livre dans les taïgas sauvages de l’Extrême Orient. […] Je savais que la forêt n’est pas un divan sur lequel on peut régler ses complexes à coup de chevrotine. Grâce à Nouët et Coulon, je sais à présent que la nature n’est pas une zone de non-droit. »

Le semestriel La Lettre de l’OABA n°1, 2010 et le trimestriel Sciences, Enjeux, Santé n°56 2010 rendent compte de l’ouvrage :

Pour la première fois, un juge et un médecin biologiste, professeur des universités, membre du comité consultatif de la santé et de la protection animale, et tous deux membres de la Fondation LFDA, procèdent à une analyse originale et approfondie du thème très actuel de débat de société que constituent les droits de l’animal.
Sous la forme d’un dialogue vivant, accessible à un large public et construit autour de quelques 70 questions, Jean- Marie Coulon et Jean-Claude Nouët nourrissent une réflexion rationnelle et très moderne, fondée sur une triple argumentation: éthique, juridique et scientifique, loin de toute forme de sensiblerie anthropomorphique. Ce livre est publié dans une collection de poche, de très petit format, très pratique. L’ouvrage se veut être aussi, en filigrane, un hymne à la vie sous toutes ses formes et un appel à son respect pour la survie et le bien-être des hommes comme de toutes les autres espèces animales.

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