Les règles de droit interne applicables à l’animal sont, pour l’heure, dispersées dans une multiplicité de codes et textes divers, rendant, de fait, difficile leur connaissance par ceux qui censés devoir les respecter et les faire appliquer.
La maltraitance d’animaux en milieu familial doit attirer l’attention, surtout s’il existe d’autres facteurs de risque ou encore si cette maltraitance est sérieuse ou répétée. La maltraitance d’animaux est chez l’enfant un des indicateurs de ce qu’on appelle un « Trouble des conduites », qui comprend donc également des comportements agressifs à l’égard des autres.
En France, on accuse souvent, et à juste titre, le poids et le frein du cartésianisme, ainsi que l’anthropocentrisme de la tradition biblique. Mais ce ne sont pas les idées préconçues de Descartes et les préjugés de Malebranche qui pèsent en Espagne, en Belgique ou aux Pays-Bas.
Au-delà de la « nature » humaine et de sa proximité, de mieux en mieux étayée, avec la « nature » animale se pose la question de la « culture ». Les récents progrès de l’éthologie ont montré l’existence de « cultures animales », et menacent donc l’humanité de l’homme, dans des domaines que l’on avait longtemps considérés comme les refuges inexpugnables de sa spécificité.
Dire que l’homme doit accorder aux animaux « sensibles » des droits conformes aux besoins de leur espèce, revient ici à se poser la question de différents degrés de leur sensibilité.
Pourra-t-on éradiquer la souffrance par l’éthique scientifique, par l’éthique juridique, cette façon de se comporter, critère essentiel des Droits de l’Animal si complémentaires des Droits de l’Homme ? Une codification s’impose.
De très nombreuses recherches et publications de psychologie, de psychopathologie, de sociologie, d’éthologie, de criminologie, montrent que les comportements violents chez l’adulte sur les personnes trouvent souvent leurs racines dans les traumatismes physiques ou affectifs durant l’enfance.
La science a amplement montré que la douleur existe dans beaucoup de groupes animaux, où elle vient compléter les mécanismes nociceptifs dont on vient de parler.
C’est la corrida qui est de ces jeux ou spectacles sanglants et cruels le plus spectaculaire, le plus organisé, le plus médiatisé, le plus symbolique et le plus significatif d’une intention sous-jacente politique.
L’ouvrage Le droit de l’animal était souhaité depuis longtemps par tous ceux qui, pour des raisons diverses, étaient amenés à faire un travail sur la condition animale.
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