L’animal de consommation a-t-il droit au bien-être dans notre société actuelle ?

I. Le bien-être de l’animal destiné à la consommation humaine : entre principes et réalité

a. Les « ratés » de l’abattage

En dépit des textes encadrant la protection des animaux au moment de leur mise à mort (1), on trouve dans la littérature des études qui remettent en cause l’efficacité et la bonne utilisation des méthodes d’étourdissement dans les abattoirs. Alors que le règlement  CE/1/2005 définit l’étourdissement comme « tout procédé qui, lorsqu’il est appliqué à un animal, le plonge immédiatement dans un état d’inconscience où il est maintenu jusqu’à sa mort » et l’impose avant l’abattage, de nombreux cas révélant la reprise de conscience ont été évoqués, notamment chez les bovins où le pistolet à tige perforante est communément utilisé.

Ainsi, une étude menée sur 500 bovins a mis en évidence des mouvements de membres après la chute et au moment de la saignée chez près de 45 % des animaux étourdis ainsi que des tentatives de redressement avant l’accrochage dans 25 % des cas (2) Il a été montré que le site d’impact de la tige sur le crâne influençait significativement l’intensité de ces mouvements et seul 4,3 % des tirs se trouvaient dans la zone idéale sur l’os frontal.

De plus, dans 7,2 % des cas, plus d’un tir a été nécessaire pour provoquer le collapsus de l’animal. En réunissant ces divers paramètres, les auteurs ont conclu que la qualité de l’étourdissement pouvait être qualifiée d’insatisfaisante dans 18  % des cas, et même d’inacceptable dans 4,3 % des cas. Ces résultats pourraient être corrélés à la fatigue de l’opérateur, à la mauvaise immobilisation des animaux lors de l’étourdissement, ou à la rapidité de la chaîne. Des différences ont également été notées entre opérateurs expérimentés ou non.

Il serait donc important d’harmoniser le contrôle des signes de conscience et de rappeler leur importance au regard de la loi, dans la perspective d’éviter que des animaux soient saignés et égorgés conscients ou même dépecés vivants dans d’atroces souffrances. D’autres animaux, tels la plupart des oiseaux aux États-Unis, ou encore les poissons, ne bénéficient pas des même règles de protection et donc, pas toujours d’un étourdissement ou d’une mise à mort « humaine ».

Cela est dû à la reconnaissance tardive de la douleur chez ces animaux et à la complexité de trouver des méthodes adaptées à chaque espèce de poissons puisqu’il n’existe pas de méthode unique fonctionnant avec la globalité des taxons (3). On peut considérer qu’il existe là une forme de spécisme envers des animaux qui nous paraissent éloignés, ayant une physiologie bien différente de la nôtre et peuplant un univers différent qu’est le monde aquatique.

Cependant, un autre problème se pose. Face à la consommation croissante de viande, le rendement dans les abattoirs n’a d’autre choix que d’augmenter, ce qui suppose une accélération du rythme de travail. De fait, en cent ans, la vitesse du travail à la chaîne a augmenté de 800 % aux États-Unis, expliquant des mises à mort ratées de plus en plus nombreuses et des accidents de travail pouvant avoir des conséquences graves pour la santé des travailleurs (4).

Ces derniers sont confrontés à des pratiques déshumanisantes, un travail ingrat qui est de donner la mort. On assiste à une dé-personnification de l’animal. Chaque individu devient une chose. De nombreuses enquêtes et vidéos clandestines dévoilent des manipulations brutales, allant jusqu’à des actes de maltraitance, de cruauté et de perversité liés aux abus de pouvoir des hommes envers les animaux (4).

Rappelons que l’arrêté du 12 décembre 1997 interdit « d’asséner des coups » aux animaux dans les abattoirs et que l’article 521.1 du code pénal condamne le délit d’acte de cruauté. b. Un bien-être assez relatif… La convention européenne ou traité n° 087 de 1976 concernant la protection des animaux d’élevage vise à « éviter de causer à l’animal toute souffrance ou tout dommage inutile, en raison de ses conditions d’habitat, d’alimentation ou de soins » (5).

La directive 98/58/CE, elle, s’applique « aux animaux (y compris les poissons, les reptiles et les amphibiens) élevés ou détenus pour la production d’aliments, de laine, de peau ou de fourrure ou à d’autres fins agricoles » (6). Elle définit les devoirs du personnel envers les animaux, les conditions d’hygiènes et les méthodes à employer afin de garantir le bien-être des animaux, en rendant obligatoire l’inspection quotidienne des individus et en prônant la liberté de mouvement.

D’autres directives plus spécifiques concernent la protection des poules pondeuses (1999/74/ CE), celle des poulets destinés à la production de viande (2007/43/CE), celle des veaux (2008/119/CE) et celle des porcs (2008/120/ CE). En considérant que ces règles soient appliquées, il paraît, ici encore, abusif d’utiliser le mot « bien-être » dans le cadre des élevages industriels. Par exemple, la loi impose que chaque poule bénéficie d’une surface minimale de 750 cm², soit un peu plus qu’une feuille A4. Peut-on considérer que cet espace soit suffisant pour assurer qu’un animal puisse se mouvoir librement ?

En effet, il est légitime de se poser la question alors que des mesures sont prises dans tous les élevages afin de prévenir les accidents liés au confinement, c’est-à-dire la violence et le cannibalisme des animaux en proie à un stress constant. Ainsi, des pratiques telles que l’ablation du bec, principal outil d’exploration des poulets, le sectionnement de la queue des porcs, l’arrachage des coins ou encore l’ablation des testicules sont autant d’actes chirurgicaux réalisés pour la plupart sans anesthésie et de manière légale. Il est difficile de concevoir que l’animal ne ressente aucune douleur lors de telles opérations.

Pour les éleveurs, ces pratiques sont la conséquence de la demande croissante de viande de la part des consommateurs. Pour que le prix de la viande soit resté constant en 30 ans et pour rester compétitifs, les éleveurs se doivent de produire plus à un moindre coût, en réduisant la surface disponible par individu ainsi que la quantité de nourriture (7). Pour ce faire, il a été considéré comme normal, dans le secteur de l’élevage, d’utiliser des médicaments de toutes sortes.

Sulfamides et antibiotiques permettent de réduire les maladies dues au confinement tandis que les facteurs de croissance, interdits dans l’Union européenne depuis 2006, accélèrent la prise de poids des animaux. Il suffit de jeter un coup d’œil dans les élevages ou aux chiffres pour se rendre compte que le bien-être des animaux est entravé.

Par exemple, aux États-Unis, 200 000 « downers », ces vaches qui s’écroulent et meurent de fatigue, de stress ou par manque d’eau ou de nourriture, sont répertoriées chaque année, et il s’agit probablement d’une sous-estimation. Concernant les poussins, les éleveurs acceptent 4 % de pertes dès la naissance et 10 à 15 % meurent pendant le transport.

Parmi les causes de ces décès, on compte les maladies, les malformations dues à la génétique, les conditions sanitaires et le stress. Ainsi, 5 % des poulets meurent d’un épanchement des fluides biologiques dans la cavité péritonéale, 1 à 4 % sont victimes du syndrome de la mort soudaine et décèdent de convulsions et un quart souffre de fractures liées au stress (4).

Malgré l’horreur vécue dans ces élevages intensifs, « les animaux malades sont plus rentables », si bien que le retour à un élevage plus traditionnel et bénéfique pour les animaux ne semble pas envisageable pour les grandes entreprises qui font face à la pression économique et qui se doivent de proposer des prix attractifs et compétitifs (4).

II. Promouvoir la bientraitance et le bien-être tout au long de la vie

En théorie, il existe plusieurs manières d’aboutir à une amélioration de la bientraitance des animaux lors de l’élevage, du transport et de l’abattage. Tout d’abord, il est important de se questionner sur l’efficacité des méthodes actuelles d’étourdissement et d’abattage et de les remettre en cause.

En effet, comme nous avons pu le voir précédemment, certaines techniques semblent induire des réponses comportementales et physiologiques illustrant stress et douleur, comme en témoignent l’évolution des taux d’hormones, la température et le pH de la viande ainsi que les attitudes des animaux pendant les étapes d’étourdissement et de mise à mort (7). La recherche scientifique peut jouer une importance primordiale dans l’évolution de ces procédés puisque la société attend beaucoup de réponses de la part de la science, comme cela était le cas pour la définition de la douleur, de la souffrance et la détermination des animaux sensibles.

Par exemple, des chercheurs en médecine vétérinaire et agroalimentaire se sont associés pour développer une méthode d’euthanasie pour les porcs blessés ou malades, qui pourrait être adaptée à l’étape de mise à mort dans les abattoirs (8). Cette technique prend en compte des critères éthiques pour limiter stress et douleur, mais également économiques et sécuritaires. À cet égard, les avancées scientifiques peuvent mener à une amélioration ou une modification de la législation, concernant notamment les méthodes autorisées.

Un problème semble néanmoins récurrent. L’application de la loi semble souvent faire défaut et une amélioration ou un renforcement des règles n’aura que peu d’intérêt et d’impact tant que la réglementation ne sera pas respectée. En effet, les protocoles ne sont pas toujours réalisés correctement (2) et la maltraitance survient à de nombreuses reprises. De plus, lorsque jugement il y a, la sévérité des sanctions appliquées dépend souvent du juge et de son interprétation de la loi, mais également de son ressenti personnel et de sa sensibilité à la cause animale (3).

Dans tous les cas, les peines encourues sont généralement trop faibles et ne mettent pas en danger l’activité de l’entreprise. Les dispositions pénales du code rural prévoient des contraventions de 4è classe, c’est-à-dire des amendes de 750 euros pour ne pas avoir étourdi un animal avant sa mise à mort par exemple.

Ainsi, sous la pression des filières du secteur agroalimentaire, l’abattoir d’Alès a été autorisé à rouvrir ses portes deux mois à peine après sa fermeture en urgence pour cause de non-respect des normes d’abattage. Afin de faire appliquer correctement la loi, il serait nécessaire que des contrôles pluriannuels et inopinés soient effectués dans tous les élevages et abattoirs par des personnes employées par l’État et n’ayant aucun lien avec les entreprises, de manière plus stricte et fréquente que ce qui est actuellement fait par la Direction générale de l’Alimentation.

Renforcer les contrôles pourrait avoir des répercussions importantes afin de faire respecter des quotas de pertes. Certains pays ont déjà mis en place des systèmes de vidéo-surveillance ayant pour but de faire respecter la loi et d’éviter la maltraitance animale dans les abattoirs (9). Ces méthodes pourraient être utilisées dans les élevages intensifs mais demandent un budget et un temps d’analyse important. Elles pourraient néanmoins être à l’origine de création d’emplois. Les temps de transport jusqu’aux abattoirs devraient être obligatoirement diminués et leurs conditions améliorées pour toutes les espèces, également pour que les entreprises minimisent leur empreinte écologique.

On peut dès lors envisager la création d’abattoirs mobiles qui permettraient aussi de diminuer le stress des individus. Les conditions d’élevage devraient certes être revues, mais la réglementation concernant la domestication, et surtout, le processus de sélection des lignées et des individus les plus productifs devraient prendre en compte les répercussions négatives sur la santé des animaux, dont un pourcentage élevé souffre de malformations ou maladies (10). En plus d’aller à l’encontre du bien-être animal, les entreprises respectent peu les différents textes relatifs à la loi Nature de 1976, et plus précisément à la directive 91/676/CEE concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles (11).

En effet, la France a déjà été condamnée pour désignation incomplète des zones vulnérables aux nitrates agricoles, ce qui était dans l’intérêt de beaucoup d’entreprises qui rejettent les excréments dans la nature sans traitement préalable (12). Ainsi, de nombreux composés chimiques et toxiques tels que l’ammoniaque, le méthane, les métaux lourds, le monoxyde de carbone ou encore le cyanure se retrouvent dans les eaux, les sols, l’atmosphère, ce qui a des répercussions importantes sur la biodiversité et même sur la santé humaine.

Ainsi, les rejets de nutriments provenant des élevages porcins en Bretagne facilitent la croissance d’algues vertes en quantité importante, un phénomène connu sous le nom de marée verte. En se décomposant sur les plages, les algues rejettent de l’oxygène sulfuré à l’origine de suffocations qui peuvent provoquer la mort d’un être humain en un temps très court, sans parler des conséquences que ces rejets peuvent avoir sur la chaîne alimentaire.

Il y a donc un lien assez direct entre pratiques intensives non écologiques liées à une absence de bien-être des animaux, et répercussions sur la santé humaine. L’élevage industriel utilise des antibiotiques préventifs, curatifs et additifs. Alors que les deux premiers servent à prévenir l’apparition de maladies et à guérir les animaux, le troisième type d’utilisation est dit non thérapeutique puisqu’il a pour but d’augmenter la vitesse de croissance des animaux, généralement de 3 à 9 %, mais également de diminuer de 3 à 12 % la quantité de nourriture à leur fournir (13).

Ces pratiques se traduisent par des économies importantes mais l’utilisation à grande échelle d’antimicrobiens a pour conséquence d’induire une sélection des micro-organismes les plus résistants. Ainsi, la France a interdit l’utilisation de nombreux antibiotiques, même non utilisés pour la médecine humaine, car plusieurs gènes de résistance sont généralement regroupés sur le matériel génétique porté par les agents infectieux.

Néanmoins les États-Unis autorisent bon nombre de ces produits, si bien que les médicaments destinés aux humains peuvent tout de même devenir inefficaces. Avec le développement des moyens de transport, les micro-organismes peuvent se disperser plus rapidement sur de plus grandes distances, favorisant l’émergence d’épidémies de grippes par exemple.

Conclusion

Les États et l’Union européenne devraient allouer des financements plus importants à la recherche scientifiques de méthodes alternatives d’abattage ou plus efficaces, puisque la cause animale ne laisse pas insensible une certaine partie de la population humaine. On peut le constater par exemple aux États-Unis où une initiative populaire suivi d’un référendum a conduit à l’interdiction des stalles de gestation pour les truies en Californie et en Arizona (4).

Ainsi, « 76 % des américains affirment que le bien-être animal est plus important pour eux que le bas prix de la viande » et 2/3 souhaitent l’adoption de lois strictes concernant le traitement des animaux d’élevage (4). En dépit d’une prise de conscience générale et de l’expression d’un désir d’amélioration, l’agriculture n’est pas seulement influencée par des choix individuels mais également politiques et économiques puisque rappelons que l’agrobusiness représente près de 75 milliards d’euros en France, dont presque 30 milliards pour les productions animales (14).

L’industrie de l’élevage intensif n’est pas prête à faire des efforts puisque la consommation de viande continue d’augmenter. Les « éleveurs » ou patrons de ces grandes entreprises rappellent qu’ils ne font que tenter de répondre à la demande alors que beaucoup de consommateurs réclament un élevage raisonnable afin de manger de manière plus durable et responsable. Il y a donc un réel problème de responsabilité entre producteurs et consommateurs.

Concilier les deux partis n’est pas simple et il est difficile de trouver des compromis. Retourner à un élevage totalement traditionnel ne semble pas être une méthode viable pour répondre à la demande si bien qu’il est important d’utiliser le progrès en recherche et les nouvelles technologies pour parvenir à améliorer le bien-être des animaux tout en continuant à faire du business.

Le changement des mentalités ne s’effectuera pas de manière abrupte, il est donc important d’œuvrer en faveur du progrès et faire prendre conscience aux gens que l’agriculture et l’élevage ont d’autres répercussions. Ainsi, en tant que 5è puissance agricole mondiale (15), la France participe intensivement à la pollution de la planète et au changement climatique.

Encourager l’agroécologie en favorisant l’élevage extensif est une solution pour diminuer les pressions qui pèsent sur l’environnement. De plus, les conséquences qu’engendre la consommation de viande sur la santé publique sont alarmantes. Alors que les nutritionnistes nous conseillent de manger des produits d’origine animale pour être en bonne santé, la balance bénéfices/coûts semble être largement négative dans tous les domaines.

En dépit de notre conscience du fossé qui existe entre droit animal et éthique, sommes-nous prêts à modifier nos choix alimentaires pour être en accord avec nos convictions ? Être indifférent à l’égard de la souffrance animale dans les élevages et les abattoirs est tout aussi cruel que d’infliger soi-même une souffrance à autrui, alors qui sommes-nous, et qui souhaitons-nous devenir ?

Flora Siegwalt-Baudin

Cet article est extrait d’un rapport d’étudiant ayant participé à l’unité d’enseignement « Droit de l’animal » dispensée à l’université de Strasbourg dans le cadre du Master « Éthique et Société », co-dirigée par Cédric Sueur, maître de conférences en éthologie, et Jean-Marc Neumann, juriste (respectivement membre du comité scientifique de la LFDA et ancien administrateur).

  1. Voir l’article précédent de Marie-Laure Poiret.
  2. Marzin, V., Collobert, J.F., Jaunet, S. & Marrec, L. 2008. Critères pratiques de mesure de l’efficacité et de la qualité de l’étourdissement par tige perforante chez le bovin. Revue de Médecine Vétérinaire, 159, 8-9, 423-430
  3. Auffret Van Der Kemp, T. 2011. Sensibilités à la sensibilité des animaux en France. Revue québécoise de droit international.
  4. Safran Foer, J. 2009. Faut-il manger les animaux ? Éditions de l’Olivier, 2010, pour l’édition en langue française.
  5. Conseil de l’Europe. Détails du traité n ° 087 : Convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages. http://www.coe.int/fr/ web/conventions/full-list/-/conventions/treaty/087
  6. Lex. 2011. Protection des animaux dans les élevages. http://eur-lex.europa.eu/legal-content/ FR/TXT/?uri=URISERV%3Al12100
  7. Terlouw, E.M.C. et al. 2007. Impact des conditions de pré-abattage sur le stress et le bien-être des animaux d’élevage. INRA Productions Animales, 20(1), 93-100
  8. Denicourt, M., Klopfenstein, C., Dufour, V. & Pouliot, F. 2009. Développement d’une méthode d’euthanasie par électrocution acceptable pour les porcs en élevage et sécuritaire pour les travailleurs. Centre de développement du porc du Québec inc.
  9. http://m.jpost.com/Business-and-Innovation/Environment/Agriculture-Ministry-orders-installation-of-cameras-in-all-slaughterhouses-438657#article=10389Q0YzM0YxMzBEQTJENTkyRERDNjdBMTc3MDRERTlBOTU
  10. http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/20140224.OBS7432/ elevage-industriel-et-ogm-incontournables-debats-du-salon-de-l-agriculture.html
  11. http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/5087
  12. http://www.actu-environnement.com/ae/news/ nitrates-elevage-nouvelle-carte-zones-vulnerables-sanctions-europe-22355.php4
  13. 1994. Viande : Après les hormones, les antibiotiques ? La Recherche, l’actualité des sciences. n° 314, p.59.
  14. De La Chesnais, E. 2013. Le chiffre d’affaires de la ferme Française a baissé de 3,8 % en 2013. Le Figaro. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/12/13/20002-20131213ARTFIG00256-lechiffre-d-affaires-de-la-ferme-france-a-baisse-de38-en-2013.php
  15. http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/20140224.OBS7432/ elevage-industriel-et-ogm-incontournables-debats-du-salon-de-l-agriculture.html

Article publié dans le numéro 89 de la revue Droit Animal, Ethique et Sciences.

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