La pandamania, entre diplomatie et business

Le panda géant est un animal qui vit en solitaire exclusivement au cœur des montagnes reculées et difficiles d’accès pour l’homme de la Chine. Cet ursidé est pour l’Empire du Milieu un trésor national : un animal à la fois précieux pour son gouvernement, pour les rares zoos mondiaux qui ont la chance et surtout les moyens de l’accueillir.

Utilisé comme cadeau diplomatique depuis les années 1970, ce mammifère aux 6 doigts est depuis loué et célébré comme le symbole de l’amitié entre la Chine et les 18 pays d’accueil qu’elle a choisis. Mis en scène et exhibés dans les zoos, les pandas captifs attirent les visiteurs par millions. Chaque année, cette « pandamania » rapporte ainsi plusieurs millions d’euros au gouvernement chinois afin que le plantigrade, classé aujourd’hui comme « vulnérable » par l’UICN*, soit conservé dans le cadre de programmes d’élevage et protégé dans les rares montagnes dans lesquelles il survit.

La diplomatie du panda : un cadeau au service de la suprématie chinoise

Les premières traces de lien entre la Chine et son animal endémique remontent au XIIe siècle avant Jésus-Christ. Le premier prêt d’un panda remonte lui au Moyen Âge, lorsque l’impératrice de la Dynastie Tang offre en gage d’amitié deux animaux et une soixantaine de peaux à l’empereur japonais. Difficile à observer à l’état sauvage, il faudra attendre 1869 et le retour du père Armand David en France, pour que cet animal mythique soit décrit et révélé pour la première fois à l’Occident. Dans le premier tiers du XXe siècle, quelques chasseurs de trophées européens et américains cherchent dans un premier temps à rapporter des dépouilles de panda géant avant finalement de le capturer vivant et de l’extraire illégalement de Chine. De 1936 à 1938, le zoo de San Francisco, puis celui de New York, et enfin celui de Chicago exposeront ainsi le premier panda géant en captivité. Une quinzaine d’autres animaux ont alors été rapportés et exhibés dans toute l’Europe, notamment à l’occasion de «  tournées de cirque ». Ainsi, en 1939, Happy sera le premier panda accueilli en France, une quinzaine de jours au zoo de Vincennes, avant d’être envoyé aux États-Unis.

À partir de 1957, la Chine de Mao Zedong se rend compte de l’engouement des puissances occidentales pour cet animal endémique. Le régime décide alors de faire du panda son symbole vivant et son cadeau diplomatique par excellence. En trente ans, une dizaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord recevront ainsi 24 pandas, offerts mais restant la propriété de la Chine. En 1973, neuf ans après la reconnaissance de la République populaire de Chine par la France et à l’occasion de la visite du président Georges Pompidou, le Premier ministre chinois offre deux pandas  à la France : Yen Yen et Li Li, prélevés dans la nature pour être ensuite envoyés au zoo de Vincennes. Exhibés dans une pièce d’une trentaine de mètres carrés aux murs de carrelage, les deux plantigrades seront présentés à la presse puis au public en décembre 1973. Cent jours après son arrivée, Li Li meurt de mélioïdose (ou pseudo-morve), une maladie infectieuse causée par le bacille de Witmore (Burkholderia pseudo mallei), importé avec l’animal. Sa dépouille est déposée pour être autopsié au laboratoire du Muséum rue de Buffon, à Paris. Très rapidement, par manque d’hygiène et de sécurité sanitaire, le bacille se propage à tout le Jardin des Plantes et engendre une véritable épizootie à la Ménagerie, provoquant une hécatombe parmi les animaux, la fermeture pour six mois du Jardin des Plantes et la démission du directeur de la Ménagerie Jacques Nouvel. L’autre panda, Yen Yen, meurt en 2000 d’une présumée tumeur du pancréas. Le couple est mort sans descendance, mais il n’avait aucune chance d’en avoir une : la Chine avait pris la précaution d’envoyer deux mâles, dont un malade, ce qui, à leur arrivée, n’avait pas été vu par les vétérinaires du Muséum…

Avec l’ouverture de la Chine aux investissements étrangers dans les années 1980, les pandas géants ne seront plus offerts, mais loués aux puissances occidentales et aux zoos qui ont les moyens de se les offrir. Les plantigrades sont d’abord loués sur de petites périodes et moyennant d’importantes sommes d’argent. Chaque présentation au public du panda géant fait se déplacer les foules par millions. Les zoos qui les accueillent connaissent alors leurs plus fortes périodes d’affluence à l’image du zoo de San Diego en 1987 qui recevra 2,2 millions de visiteurs durant les 207 jours de location des pandas. À l’initiative d’associations de protection animale et de la nature, notamment le World Wide Fund for Nature (WWF), la Chine met en place à la fin des années 80 un moratoire sur les « prêts de courte durée ». À partir de 1992, date de la mise en place de son plan national de gestion pour la conservation du panda géant et de son habitat, la diplomatie du panda ne reste plus uniquement politique et commerciale mais se veut davantage tournée vers la conservation de l’espèce.

 

Depuis les années 1990, les locations d’animaux sont plus longues, pour une durée de dix ans en moyenne : c’est l’assurance pour la Chine d’en tirer non plus des millions mais des dizaines de millions d’euros. En parallèle de leur présentation au public, les zoos d’accueil s’engagent à développer des programmes d’élevage, de conservation et de recherche en lien étroit avec les experts chinois du panda géant. Mais le plantigrade reste avant tout un cadeau diplomatique à part entière, symbole vivant des relations bilatérales développées avec la Chine.

Pour obtenir un couple, le pays d’accueil doit savoir montrer patte blanche  et suivre un protocole bien défini. Ainsi cinq années de négociations auront été nécessaires, entre 2006 et 2011, pour que la France et le zoo de Beauval obtiennent l’accord du président chinois Hu Jintao pour le prêt d’un couple de panda, non plus cette fois capturé mais né et élevé en captivité. En décembre 2008, la rencontre entre le Dalaï-lama et le président Nicolas Sarkozy déplaît à Pékin, qui ralentit le processus de prêt. Pour obtenir les précieux animaux, de nombreuses visites en Chine par des délégations officielles, des contacts répétés au plus haut niveau de l’État ont été nécessaires, notamment durant l’Exposition universelle de 2010 et au G20 de novembre 2011. Le processus de prêt s’est finalement concrétisé en décembre 2011 par la signature à l’ambassade de France en Chine d’un contrat entre les représentants des associations de prêts chinoises (CAZG) et françaises (AFdPZ) présidée par Rodolphe Delord, lui-même demandeur pour le zoo de Beauval.  Yuan Zi, « le fils de celle qui à la tête toute ronde », et la femelle Huan Huan signifiant « grande joie », arrivent finalement au zoo de Beauval le 15 janvier 2012. Les installations, d’un coût de 5 millions d’euros, seront inaugurées en novembre par l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, membre du groupe interparlementaire d’amitié entre la France et la Chine au Sénat.

Une fois le recours à des programmes de conservation rendu obligatoire, les rares zoos possédant des pandas se sont lancés dans une  course à la natalité. Le zoo de Beauval, une fois les pandas matures sexuellement, a ainsi cherché à faire partie du cercle très fermé des zoos réussissant à faire naître un panda hors de Chine. Après des tentatives infructueuses en 2016, il faudra attendre le 4 août 2017 pour que l’insémination artificielle de Huan Huan donne lieu à la naissance de pandas jumeaux, faisant de la France le 4e pays européen réussissant à faire naître un « petit roi » en captivité.  Même si l’un des jumeaux est mort quelques heures après sa naissance, la naissance de Mini Yuan Zi a été suivie par 26 millions de personnes sur les réseaux sociaux. Le 4 décembre 2017, une fois écartés les risques de mortalité précoce, Mini Yuan Zi est devenu Yuan Meng, « un souhait qui se réalise ». Retransmis en direct sur les télévisions chinoises, sous l’œil de centaines de millions de téléspectateurs, le prénom du petit a été, comme de coutume, choisi sur proposition de la première dame chinoise et dévoilé au public par la première dame du pays d’accueil, Brigitte Macron, à l’occasion de son premier discours officiel. Préparée depuis des mois par les équipes du Quai d’Orsay, de l’Élysée et de Beauval, la cérémonie s’est déroulée en présence du vice-ministre des Affaires étrangères chinois, de l’ambassadeur de Chine en France et de la famille Delord, propriétaire du zoo. Conformément à la tradition, Brigitte Macron est devenue la marraine du petit Yuan Meng et y a vu « le fruit énergique et vigoureux de l’amitié franco-chinoise ». Par la suite, le président Emmanuel Macron, la marraine et leurs proches se sont rendus auprès du bébé panda à l’occasion du week-end anniversaire du président dans les châteaux de la Loire. Cette visite au zoo prépare ainsi la visite d’État en Chine début janvier 2018 dans un contexte où les relations franco-chinoises n’ont jamais été aussi bonnes. En retour, dans la lignée de la diplomatie du panda, le président Emmanuel Macron a offert à la Chine un cheval de la Garde républicaine et a signé plus d’une cinquantaine d’accords et de contrats commerciaux. Quant aux pandas de Beauval, Yuan Meng sera rapatrié en Chine d’ici à trois ans pour contribuer au programme d’élevage et ses parents, eux, sont loués à Beauval jusqu’en 2022.

Aujourd’hui devenue première puissance économique, deuxième puissance politique et militaire mondiale, la Chine a su au cours de son histoire tirer parti de son animal emblématique pour asseoir sa suprématie mondiale. Actuellement 23 zoos dans le monde accueillent 60 pandas hors de Chine. Les locations du plantigrade sont ainsi devenues, au fil de l’histoire, le reflet des intérêts diplomatiques chinois.

Le business du panda : une poule aux œufs d’or ?

Trésor national, cadeau diplomatique, le panda est avant tout l’assurance pour un zoo d’augmenter son chiffre d’affaires. Même si des années de négociation sont nécessaires pour obtenir les précieux plantigrades et même si les coûts de l’opération sont élevés, l’effort en vaut la peine puisque la présentation en captivité du grand chat ours déclenche toujours une véritable « pandamania », annonciatrice de belles retombées économiques.

Depuis sa révélation à l’Occident, le panda en captivité a toujours fait se déplacer les visiteurs par millions : 60 millions d’entrées et 5 millions de dollars de bénéfices pour le zoo de Washington en 1972 et 1,9 million d’entrées à un dollar supplémentaire par entrée ont été empochés par le zoo de Toronto en 1985. Aujourd’hui, à l’ère de la communication, l’emballement médiatique et les réseaux sociaux participent à la propagation de la « pandamania ». Les services de communication du zoo de Beauval relayent ainsi chaque soubresaut des animaux, depuis les arrivées des parents et maintenant du petit. Les stars de Beauval sont filmées 24 heures sur 24, leurs photos sont placardées sur tous les supports publicitaires et leurs exploits sont envoyés par communiqués de presse. Plus de 2 millions d’euros sont ainsi dédiés par le zoo chaque année à la communication, plus de 8 % du chiffre d’affaires de l’établissement.

Depuis l’arrivée des plantigrades en 2012, le zoo a vu sa fréquentation multipliée par 2,5. Elle est ainsi passée de 600 000 visiteurs avant l’arrivée des animaux, à 1 million d’entrées l’année de leur arrivée pour atteindre 1  450  000 visiteurs fin 2017 : une nouvelle année de fréquentation record au zoo de Beauval. Depuis la naissance de Yuan Meng, le zoo enregistre 100 000 entrées supplémentaires, et ce, avant même sa présentation au public. La vidéo de la naissance a été vue 5 331 671 fois. Les retombées médiatiques de la naissance, de l’annonce du prénom et ses premières sorties en public vont sans conteste attirer un nombre toujours plus important de visiteurs, comme l’espère le zoo de Beauval. Le panda s’est ainsi transformé en machine à cash pour la famille Delord. Aujourd’hui, dans le premier et plus cher zoo de France (à 29 € par adulte et 23 € par enfant la journée), les peluches, souvenirs et autres merchandisings à l’effigie des ursidés se vendent comme des petits pains. Ainsi, le zoo clôt l’année 2017 sur un chiffre d’affaires de 57 millions d’euros (+ 5 % par rapport à 2016). Il est à regretter que seulement 900 000 €, soit 1,57 % du chiffre d’affaires, sont déclarés être dédiés aux programmes de conservation des espèces menacées et à la recherche. En ce qui concerne le panda, ces fonds ont servi à l’achat de trois colliers GPS en vue d’une hypothétique réintroduction de l’animal en Chine.

Pour loger les visiteurs, accueillir des séminaires et augmenter encore les recettes, trois hôtels ont été construits, et bientôt un quatrième « Les Hauts de Beauval » en 2018 pour un investissement de 11 millions d’euros. Inaugurées en 2015 pour un montant de 12 millions d’euros, « Les Pagodes de Beauval », les salles de réunion, le restaurant et les 128 chambres à partir de 109 € la nuit, sont spécialement dédiées au tourisme d’affaires et aux touristes chinois. En 2017, les hôtels à proximité du zoo ont accueilli 127 000 personnes, 200 séminaires d’entreprises et plus de 150 000 couverts ont été servis dans les restaurants. Avec l’arrivée des pandas, le zoo de Beauval et la ville de Saint-Aignan-sur-Cher sont ainsi devenus la première destination touristique de la région Centre-Val-de-Loire ; au cœur même d’une région où s’exprime notre histoire la plus prestigieuse. Devenu le zoo le plus rentable de France, Beauval ne compte pas s’arrêter là. D’ici 2020, la famille Delord annonce investir 50 millions d’euros pour le développement du zoo avec notamment la construction d’un dôme tropical de 13 855 m². Il est à regretter que ces sommes, qui devraient être dédiées à la préservation des espèces, soient essentiellement employées pour faire perdurer l’entreprise.

Même s’il est gage d’une augmentation certaine du chiffre d’affaires, l’acquisition de l’animal est un véritable investissement que peu de zoos peuvent se permettre. Même si les termes et montants exacts du contrat ne sont pas connus, l’acquisition d’un couple de panda est de l’ordre de 1,5 million d’euros. Les installations extérieures de 2 000 m² avec brouillard artificiel, les installations intérieures de 400 m², le laboratoire et la salle vidéo dédiés à Huan Huan et Yuan Zi ont couté 5 millions d’euros. Les 8 833 km entre Chengdu et Beauval auront nécessité onze heures de voyage et un avion spécialement apprêté et affrété pour l’occasion : le tout pour un montant de 750 000 €, soit 42 €/km par panda. Une fois installé dans leur pays d’accueil, la location annuelle est de l’ordre de 750 000 € par animal et par an. Grand consommateur de bambous avec 30 à 40 kg ingurgités par jour et par animal, l’addition du couple s’élève à 60 000 €. À toutes ces dépenses s’ajoutent les 230  000 € des salaires des équipes animalières françaises au service des pandas et de l’équipe animalière chinoise composée d’un vétérinaire et de deux soigneurs envoyés spécialement par la Chine aux frais du zoo d’accueil durant les deux premières années d’« acclimatation » et pour toute naissance. En cas de naissance, une prime de 400 000 € est également reversée à la Chine. Enfin, le zoo doit contribuer à des programmes de conservation et de recherche en France et en étroite collaboration avec les experts chinois. Pour sa part, le zoo de Beauval devrait y consacrer chaque année 750 000 €, notamment pour des travaux de recherche portant sur le développement cardiaque des bébés pandas. Cependant, l’association Beauval Nature, en charge des programmes de conservation et de recherche et dont les recettes augmentent grâce au parrainage des animaux et aux dons d’entreprises (821 310 € de recettes en 2016), ne fait nullement mention du panda dans son rapport d’activité 2016.

Si l’on fait le « bilan comptable », le coût global des pandas de Beauval est de l’ordre de 3,5 millions d’euros par an. Pour plus de leur moitié, ces sommes sont destinées à la Chine. Le chiffre d’affaires du zoo lui s’est envolé depuis 2012, il a quasiment triplé depuis l’arrivée des stars de Beauval. Même si une partie des bénéfices est réinvestit sans cesse pour faire vivre cette « pandamania », force est de constater que le rapport « coût/ bénéfice » est plus que profitable pour les 23 zoos mondiaux qui accueillent des pandas. La Chine, quant à elle perçoit chaque année 70 millions d’euros grâce à son programme « prêt de pandas ». Au cœur d’un marché très lucratif, organisé par le gouvernement chinois, le panda géant, trésor national, cadeau diplomatique, est également une machine à cash, une vraie poule aux œufs d’or.

Dans cet article, nous avons vu que l’animal panda sert surtout à la préservation des espèces, sonnantes et trébuchantes. Nous verrons dans le prochain numéro de la revue ce qu’il en est réellement de la préservation de l’espèce panda.

Florian Sigronde Boubel

  1. The IUCN Red List of Threatened Species : Ailuropoda melanoleuca (Giant Panda)
  2. Jean-Claude Nouët, revue Droit Animal, Éthique & Sciences n° 73, (04/2012). Pandas et imposture des zoos.
  3. Jérôme Pouille - Pambassador des pandas du Chengdu. Le Panda au Zoo.
  4. LePoint.fr, (04/12/2008). Malgré la menace chinoise, Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï-lama.
  5. Jérôme Pouille - Pambassador des pandas du Chengdu. Pandas en France : de Vincennes à Beauval.
  6. Le Point.fr, Marie-Sandrine Sgherri, (10/08/2017). La pandamania, un phénomène d’hallucination collective ?
  7. France Bleu, Géraldine Marcon, Isabelle Gaudin, (04/12/2017). Le bébé panda du zoo de Beauval a été baptisé Yuan Meng, ce qui signifie « un souhait qui se réalise ».
  8. Le Point.fr, (16/12/2017). Zoo de Beauval : Emmanuel Macron en visite auprès du bébé panda.
  9. France Bleu, Yohan Nicolas, (15/12/2017). Zoo de Beauval : un bébé panda et 100 000 visiteurs de plus en 2017.
  10. Bilan 2017, Beauval poursuit son développement, Communiqué de presse du zoo de Beauval, (15/12/2017).
  11. Capital, Charlotte Simoni, Zoo de Beauval : son budget repas, 1 million d’euros par an, (13/08/2015).
  12. Jean-Claude Nouët, Beauval-sur-Yang-Tsé-Kiang, revue Droit Animal, Éthique & Sciences n° 83, (10/2014).
  13. Un dôme de 13 855 m² au ZooParc de Beauval, (21/11/2017).
  14. Le Monde, Audrey Garric, (04/08/2017). Dix questions sur la naissance des premiers bébés pandas en France.
  1. France Inter, Valentine Letesse, (04/08/2017). Cinq questions qu’on se pose sur la naissance des petits pandas au zoo de Beauval.
  2. Le Point.fr, Frédéric Lewino, (15/01/2012). Ce qu’on ne dit pas sur le panda.
  3. Association Beauval Nature, Rapport d'activité 2016 (27/03/2017)

Article publié dans le numéro 96 de la revue Droit Animal, Éthique & Sciences.

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