L’ICE contre l’élevage en cage dépasse officiellement le million de signatures!

Vous l’aviez peut-être signée : l’initiative citoyenne européenne (ICE) contre l’élevage des animaux en cage, soutenue par la LFDA, recueillait les signatures des européens entre septembre 2018 et septembre 2019. L’ICE est un mécanisme officiel des institutions européennes qui permet à des citoyens de demander à la Commission européenne d’agir sur un sujet, à condition de récolter au préalable au moins un million de signatures valides provenant de citoyens d’au moins sept pays de l’Union européenne en l’espace de 12 mois.

La collecte de signature n’était pas aisée : le nombre d’un million est élevé et il l’est d’autant plus que dans plusieurs pays, dont la France, la signature requérait la collecte du numéro de passeport ou de carte d’identité. De plus, les signatures ont dû être authentifiées par chaque autorité nationale pour éviter les doublons ou les signatures invalides. Environ 1,6 million de signatures a été collecté, avec le risque que certaines soient invalides.

Verdict officiel (avec quelques mois de retard dus à la pandémie) : le nombre de signatures valides pour l’ICE contre l’élevage en cage est 1 397 113 ! Nous avons donc officiellement réussi à dépasser le million de signatures requis pour que la Commission européenne se saisisse du sujet. Depuis la création de ce dispositif, seules cinq ICE y étaient parvenues.

Et après ?

CIWF, ONG à l’initiative de l’ICE, a officiellement délivré les signatures validées à la Commission le 2 octobre. Dans les mois qui suivent, la Commission européenne organisera une réunion avec CIWF pour mieux comprendre les demandes portées dans le cadre de l’ICE. Ensuite, le Parlement européen organisera une audience des organisateurs.

La Commission européenne aura six mois à compter du 2 octobre pour analyser concrètement la situation et décider si un plan d’action est nécessaire ou non. Rendez-vous donc en avril 2021 pour connaître le résultat de cette ICE et apercevoir peut-être une lueur d’espoir pour les poules, lapins, canards, cailles, truies et oies toujours élevés en cage.

Nikita Bachelard

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