Pérou : le Tribunal Constitutionnel refuse d’interdire les corridas
A la suite d’une demande déposées par des citoyens, le Tribunal constitutionnel du Pérou refuse d’interdire les spectacles de corrida avec mise à mort des taureaux.
A la suite d’une demande déposées par des citoyens, le Tribunal constitutionnel du Pérou refuse d’interdire les spectacles de corrida avec mise à mort des taureaux.
Notre administrateur Alain Grepinet répond dans une lettre ouverte à ceux pour qui la corrida est un art qui ne devrait pas être interdit aux mineurs.
Petit rappel sur l’avis de l’Ordre des vétérinaires à propos de la corrida: elle n’est « aucunement compatible avec le respect du bien-être animal » (2015)
En mai dernier, le Conseil d’Etat a refusé l’application d’un taux de TVA réduit à 5,5 % à une société organisatrice de corridas pour sa billetterie, estimant que la tauromachie ne peut pas être considérée comme un spectacle vivant.
Présentée à Bordeaux et à Béziers, l’exposition itinérante « L’autre réalité de la corrida » de la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas (FLAC) devrait être présentée prochainement à Carcassonne afin de poursuivre cette lutte contre la cruauté.
Cette année, environ 70 corridas auront été organisées en France, et quelque 420 taureaux sacrifiés lors de ces sinistres « spectacles » de cruauté absolue. Une cruauté « active » exercée par les professionnels,et une cruauté « passive » dont sont coupables les spectateurs complices, l’une comme l’autre en totale impunité.
Les premiers à devoir être protégés des corridas sont bien sûr les taureaux. Mais face à la violence de ces « spectacles » s’ajoute le souci de la protection de la jeunesse.
La corrida, tradition ou commerce juteux? La corrida est de pure tradition espagnole, comme le démontre d’ailleurs tout son rituel, et tout son vocabulaire.
Compte-rendu de lecture : Corrida –Tu veux un dessin ? de Stef et David Joly, Prélude de Guillaume Meurice, Les Éditions du Puits du Roulle, 2017, sur le thème de la corrida.
Le code pénal punit les actes de cruauté envers l’animal, à l’exception de la corrida et des combats de coqs. La nature cruelle de ces spectacles est donc reconnue mais tolérée.