Compte-rendu d’activités 2018

La revue de la Fondation a totalisé 124 pages pour ses 4 numéros (96, 97, 98, 99) et son supplément sur la PAC, soit 81 articles. Chaque revue a été diffusée à environ 1300 exemplaires papiers et 80 au format informatique.

L’année 2018 a été marquée par l’aboutissement du travail de la LFDA sur le développement d’une étiquette « bien-être animal ». Le 10 décembre, les premiers produits étiquetant le niveau de bien-être des poulets ont été commercialisés dans les magasins du groupe Casino, sur sa gamme Terre & Saveurs. C’est le fruit de plus d’un an et demi de travail intensif avec le groupe Casino et les associations CIWF-France et OABA. Des efforts ont été réalisés pour finir le référentiel d’audit avant l’été, période à laquelle des tests sur le terrain ont eu lieu. Des panels de consommateurs ont permis d’affiner les travaux sur l’étiquette elle-même. Une conférence de presse a eu lieu le 5 décembre pour présenter la démarche aux journalistes. Le retentissement médiatique a été supérieur aux espérances.

L’année 2018 a également été marquée par la parution de deux ouvrages : Les Droits de l’animal, 2e édition, par J.-C. Nouët et J.-M. Coulon aux éditions Dalloz, avec une préface de Nicolas Hulot, et Le bien-être animal : de la science au droit, sous la direction de S. Hild et L. Schweitzer aux éditions L’Harmattan.

Un courrier de présentation de la Fondation a été envoyé en novembre à 108 députés et 31 sénateurs ayant montré un intérêt pour la condition animale (groupe d’étude, tribunes…). La plaquette de présentation, la revue, la liste des membres du comité d’honneur et la Déclaration des droits de l’animal étaient joints au courrier.

Le ministre de l’Environnement Nicolas Hulot a été interpellé par la LFDA et huit autres ONG au sujet des delphinariums. La LFDA, représentée par Nikita Bachelard, a été reçue en avril avec les autres ONG pour demander au ministre de prendre un nouvel arrêté sur le sujet. Début mai, le ministère a organisé un débat contradictoire entre les ONG et les représentants des delphinariums, auquel Jean-Claude Nouët a participé pour la LFDA. Le ministre Nicolas Hulot n’ayant pas donné suite à nos revendications avant sa démission, nos ONG ont fait une nouvelle demande de rencontre avec le nouveau ministre François de Rugy et ont été reçues en décembre. La LFDA était représentée par Nikita Bachelard.

La Fondation a participé à plusieurs événements, manifestations ou enseignements. En juin et juillet a eu lieu la formation « La protection animale : de la science au droit » à l’École nationale des services vétérinaires de Lyon, en collaboration avec la LFDA. La directrice a participé à une session de cours ainsi qu’au jury en septembre. Quatorze stagiaires ont reçu le Diplôme d’établissement de l’ENSV. Michel Baussier, administrateur, a assisté à la remise des diplômes. La LFDA a également été partenaire du colloque « La rencontre homme-animal : vers un anthropomorphisme critique » qui s’est déroulé à Strasbourg du 8 au 10 novembre, coorganisé par Cédric Sueur, membre du comité scientifique de la LFDA.

La Fondation a également soutenu financièrement « les rencontres de la société de législation comparée : dialogue franco-italien » qui se sont déroulées les 22 et 23 septembre, et une unité d’enseignement en Droit animal encadrée par Cédric Sueur à l’université de Strasbourg du 20 au 22 novembre (25 étudiants).

Le 10 décembre, la LFDA a organisé la 11e remise du Prix de Droit à l’université Sorbonne-Paris II. Le Prix (3 000 €) a été décerné à Alice Di Concetto pour récompenser ses travaux de recherche et de formation en droit animal.

En 2018, la LFDA a accueilli une volontaire en service civique et cinq stagiaires (quatre en droit et une en biologie).

Commissions officielles et Francopa

  • Francopa : Membre de Francopa, plateforme nationale de promotions des méthodes alternatives, la LFDA a continué à participer aux réunions du comité directeur, représentée par Henri-Michel Baudet (membre du comité scientifique).
  • CEBEA CNOPSAV : Participation de Sophie Hild à trois réunions plénières et huit réunions des groupes de travail sur la stratégie nationale bien-être animal du « comité d’experts bien-être animal » du Conseil national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale au ministère de l’Agriculture.
  • CNR BEA : Participation de Sophie Hild à la première réunion du Centre National de Référence Bien-Être Animal.
  • CNEA : Participation au titre d’experts de Jean-Claude Nouët, Cédric Sueur et Élisabeth Estrangin (tous deux membres du comité scientifique) aux réunions de la Commission nationale de l’expérimentation animale : validations des formations réglementaires des personnels, conception d’un guide pour ces validations.
  • Comité national d’éthique des abattoirs (CNEAb) : dix réunions ont eu lieu auxquelles ont participé Michel Baussier, administrateur – titulaire (sept fois) et Sophie Hild, directrice – suppléante (trois fois).

Interassociatif

  • Eurogroup : Participation de Nikita Bachelard à quatre réunions à Bruxelles, une réunion à Paris, et cinq réunions à distance dans les groupes de travail : animaux sauvages, animaux de production et expérimentation animale. Elle s’est rendue à l’assemblée générale les 27 et 28 juin à Bruxelles.
  • CAP : La LFDA a rejoint le groupe « Convergence Animaux Politique » dont l’objet est de faciliter le contact entre les ONG de protection animale, les parlementaires et les pouvoirs publics. Une réunion entre ONG de bilan et de projets a eu lieu le 25 octobre, à laquelle ont participé Sophie Hild et Nikita Bachelard.
  • AnimalPolitique : En préparation des élections européennes, la Fondation a pris part à une réunion stratégique le 21 septembre.
  • Plusieurs lettres et tribunes interassociatives ont été cosignées par la Fondation, notamment quatre lettres au ministre de l’Environnement pour demander un nouvel arrêté sur la captivité des cétacés (29 janvier, 15 mars, 3 juillet et 10 septembre), une conjointe avec Eurogroup for Animals et la Fondation Brigitte Bardot au sujet du projet d’arrêté sur la détention des animaux sauvages (19 avril), une au sujet de la captivité des ours polaires avec huit autres ONG (14 septembre) et une au sujet de la captivité des animaux sauvages dans les cirques avec huit autres ONG (12 novembre). Conjointement avec sept ONG, la LFDA a envoyé une lettre au président du Parlement européen au sujet du transport des animaux vivants (27 février).
  • La LFDA a corédigé et signé une tribune contre la pêche à Paris initiée par Paris Animaux Zoopolis (9 mars) et signé une tribune pour un contrôle vidéo en abattoir initiée par le député Olivier Falorni dans le cadre du débat sur la loi Agriculture et alimentation (15 avril). La LFDA a corédigé et signé une proposition commune pour mettre progressivement un terme à la captivité des animaux sauvages dans les cirques (publiée le 21 novembre dans France-Soir). Un manifeste contre la chasse publié par la Fondation Brigitte Bardot a été signé par plusieurs ONG, dont la LFDA (3 novembre).

Collaborations & expertise

  • Étiquette bien-être animal : 15 réunions avec les partenaires (CIWF-France, OABA et le groupe Casino) ont eu lieu entre janvier et décembre et six ont eu lieu par téléphone au premier semestre avec pour objectif la finalisation de l’étiquetage. Le travail a porté principalement sur la finalisation du référentiel et du mode de notation, le graphisme de l’étiquette et la communication.
  • Concertations avec les interprofessions de l’élevage : les travaux (confidentiels pour l’instant) continuent.
  • LIT OUESTEREL (Laboratoire d’Innovation Territorial – Ouest Territoire d’Élevage) : Un séminaire a eu lieu en Normandie le 5 juin, lors duquel plusieurs initiatives de labels bien-être et des outils d’évaluation interne du bien-être ont été présentés. Des référentiels pour l’évaluation du bien-être sont en cours de développement.

Presse & médias

  • Dix communiqués de presse ont été envoyés à quelque 800 journalistes.
    • Sur ces dix communiqués, sept étaient signés LFDA :

20/06 : La Déclaration universelle des droits de l’animal passe le bac.
6/09 : Le ministre de l’Écologie prêt à enterrer la nature sous une Montagne d’Or ?
10/09 : Concours pour la meilleure copie du bac de Français.
5/11 : Parution : Les Droits de l’animal
13/11 : Parution : Le bien-être animal de la science au droit.
3/12 : Prix de Droit : annonce de la remise du prix.
11/12 : Prix de Droit : annonce de la Lauréate.

    • Et trois étaient interassociatifs :

29/01 : L’annulation de l’arrêté delphinarium.
28/08 : Les français et le bien-être des poissons.
5/12 : L’étiquetage bien-être animal : une première en France.

  • Au total, 362 articles et brèves sur la Fondation, ses activités et ses positions ont été écrits (contre 158 en 2017), répartis dans différents journaux et magazines de la presse nationale ou régionale de la presse spécialisée sur l’animal et associative, ainsi que des quotidiens numériques, d’informations associatives et d’organismes scientifiques et universitaires. Il y a eu également trois interviews TV et trois émissions radio. 30 % des articles concernaient la LFDA, ou l’un de ses membres, et les 70 % restant mentionnait la LFDA comme source, ou collaborateur d’ONG. Dans les 362 articles, 58 % portaient sur l’étiquetage bien-être animal.
  • Concernant les réseaux sociaux, en fin d’année, la LFDA avait 1667 suiveurs (794 en 2017) sur Twitter et 1244 « j’aime » et 1301 abonnés sur Facebook (498 « j’aime » et 515 abonnés en 2017). Sur notre page Facebook, nous avons un taux d’engagement de 8,5 % ce qui est excellent.

De plus, la LFDA a assuré les réponses quotidiennes aux nombreux courriels, courriers et messages téléphoniques de particulier et d’associations. Les sollicitations portant essentiellement sur la procédure de plainte pour maltraitance d’animaux domestiques, ou les ventes irrégulières d’animaux de compagnie (demandes redirigées vers les organisations traitant du droit de la consommation), mais aussi sur des questions précises posées par des étudiants sur les thèmes du bien-être animal, d’élevage, d’expérimentation, de la captivité des animaux sauvages, et qui recherchent l’expertise de la Fondation.

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