La LFDA publie la revue trimestrielle Droit Animal, Éthique & Sciences (ISSN 2116-2743) depuis 1991. Elle traite des actualités dans le domaine de la protection animale et propose des articles de fond permettant de mieux comprendre les enjeux de la condition animale.
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Les dispositifs permettant aux éleveurs français de bénéficier d’aides à la mise en place de mesures de protection de leurs troupeaux contre le risque de prédation résultent essentiellement de la stratégie mise en place par l’Union européenne (UE).
La revue Diasporiques, dont le rédacteur en chef est le biologiste Philippe Lazar, vice-président de la LFDA, est une revue culturelle multidisciplinaire remarquablement ouverte sur les problèmes du monde d’aujourd’hui. Si nous présentons le numéro 45, c’est qu’il contient plusieurs témoignages concernant la question animale qui nous préoccupe, notamment une interview de la juriste Alice Di Concetto, lauréate du Prix de droit 2018 de notre Fondation, qui explique son travail de « lobbyiste » à Bruxelles.
Nous connaissons tous le cliché des « vaches sacrées » en Inde qui déambulent dans les rues au milieu de la circulation et se posent là où bon leur semble. Mais derrière cette image idyllique se cache une réalité moins flatteuse.
Le Jardin des Plantes de Paris accueille le deuxième plus vieux zoo du monde : la Ménagerie du Jardin des Plantes. Créée en 1793, la Ménagerie possède les caractéristiques d’un zoo urbain : elle est en en plein centre-ville, dans le cinquième arrondissement de Paris, et les installations sont extrêmement étroites et vétustes. Pratique pour deux heures de divertissement, mais pas de quoi faire rêver petits et grands, en somme.
Manifestement, il y a du progrès du côté des zoos: les éléphants du Parc de la Tête d’Or, déjà absents depuis quelques années, ne seront pas remplacés. Idem pour les ours et les tigres. C’est un premier pas dans le bon sens pour ce zoo urbain, mais la fin de la captivité des animaux à des fins de divertissement est encore loin en France. Pourtant, des initiatives en ce sens sont en préparation ailleurs. En attendant, de nombreuses activités permettent d’en apprendre plus sur le monde animal et la biodiversité sans cautionner les parcs zoologiques.
En mai dernier, le Conseil d’Etat a refusé l’application d’un taux de TVA réduit à 5,5 % à une société organisatrice de corridas pour sa billetterie, estimant que la tauromachie ne peut pas être considérée comme un spectacle vivant.
Dans le domaine de l’enseignement, la majorité des animaux est exploitée à des fins de dissection. L’utilisation de la grenouille dans ce cadre est courante depuis plusieurs décennies. Malgré une législation chaotique, rythmée par des autorisations succédant à des interdictions, et inversement, l’utilisation des animaux dans l’enseignement et la formation ne diminue pas.
Dans les années 1970, les tortues étaient largement exploités, commercés, vendus, ou traités comme des produits de consommation. En 1988, a été créé le tout premier Village des Tortues, en Provence, suivie par d’autres, chargés de recueillir les tortues abandonnées, les soigner, dispenser de l’éducation, former de futurs naturalistes, et faire comprendre au grand public qu’il ne faut pas acquérir ces reptiles, ni les maltraiter, ni les vendre ou les placer en captivité. Soutenue par la LFDA, l’association SOPTOM se bat pour que ces animaux cessent d’être maltraités, exploités, et parfois consommés, et pour qu’ils retrouvent leur dignité ancestrale, et leur statut d’animaux sauvages.
Mission de soin aux animaux de la faune sauvage et classement comme « susceptible d’occasionner des dégâts », l’insoluble équation pour les Centres de sauvegarde de la faune sauvage ?