La LFDA publie la revue trimestrielle Droit Animal, Éthique & Sciences (ISSN 2116-2743) depuis 1991. Elle traite des actualités dans le domaine de la protection animale et propose des articles de fond permettant de mieux comprendre les enjeux de la condition animale.
L’édition imprimée de la revue trimestrielle Droit Animal, Éthique & Sciences est envoyée gratuitement à tous les donateurs de la Fondation qui en font la demande. La version numérique est envoyée sur simple demande et les articles sont disponibles sur le site internet de la fondation.
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Au sommaire : DROIT: Chiens dangereux, Projet de loi chinoise soumis à la LFDA, Suisse ,…ETHIQUE: Hommage au Pr R.Chauvin Surpêche, Algues vertes et porcheries, Reposez armes !,…SCIENCES: Comment préserver la biodiversité , Des mollusques utilisent des outils, Rapport sur les méthodes alternatives…
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Les droits fondamentaux de l’animal sont au nombre de quatre : droit pour toutes les
espèces animales de ne pas disparaître par la faute de l’homme, droit pour tous les
animaux de ne pas être futilement tués ou atteints dans leur intégrité physique, droit
pour les animaux « sensibles » , c’est-à-dire aptes à ressentir la douleur et ou à
éprouver des émotions, de ne pas souffrir par la faute de l’homme, et droit au bien–
être pour les animaux placés sous sa dépendance.
Après le déroulement et l’échec navrant des « Rencontres animal et société » et de
leur « Suivi », après les nouvelles dispositions en faveur de la chasse, et devant le
recul actuel de la cause animale en France, trois évidences s’imposent :
• la volonté politique de ne pas réformer la place de l’animal dans le droit,
• la complaisance du pouvoir à l’égard des lobbies (élevage intensif, chasse,
corrida, cirque, foie gras),
• la faiblesse de l’influence de la défense animale.
Il restait une victoire à emporter contre l’utilisation des hormones dans l’élevage :
c’est fait. Le 6 mai dernier, les USA ont officiellement renoncé à imposer à
l’Europe leur viande de bœuf dopé aux hormones, en signant avec l’Union
européenne un accord mettant fin à vingt-cinq années de pressions, de chantages
et des rétorsions diverses de leur part.
Depuis longtemps, la défense de l’animal n’avait subi de tels échecs, jamais elle
n’avait affronté de telles oppositions. L’année 2008 avait commencé dans la
désillusion du « Grenelle de l’environnement », qui avait laissé de côté la
préservation des espèces et de leur diversité, l’environnement du Grenelle
concernant essentiellement celui de l’homme dans ses activités.
C’est la Fête ! Les hommes se réjouissent à cette idée. Faire la Fête, c’est se
retrouver ou se connaître, pendant une journée ou pendant quelques heures, pour
parler, pour rire. C’est généralement pour prendre un repas, un repas de Fête,
soigné, exceptionnel.
Ouvertes le 14 mars, les Rencontres Animal et Société se sont terminées le 8 juillet
par une séance aux allures de grand-messe ou d’enterrement de 1re classe, autour
du ministre de l’Agriculture entouré des membres de son cabinet et des présidents
des différents groupes de travail. Pendant 16 semaines, elles ont accaparé
l’énergie, le temps et l’attention d’au moins deux cents personnes, elles ont
totalisé des milliers d’heures de discussions, de réflexions, de réunions externes
complémentaires, de rédactions de comptes rendus et de rapports.
A la demande du Président de la République, le ministre Michel Barnier a organisé au
ministère de l’agriculture des Rencontres « Animal et société », premières du genre, a-t-on dit
(personne ne se souvenait des rencontres « Société et animal », tenues en octobre 1986, mais
passons…). L’affaire consistait à reprendre la formule Grenelle, et à faire se rencontrer ceux
qui protègent l’animal et ceux qui l’utilisent.
Au sommaire de la revue : Appels à l’aide des refuges pour animaux :
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Une montagne en mal d’enfant
Jetait une clameur si haute
Que chacun au bruit accourant
Crut qu’elle accoucherait, sans faute,
D’une cité plus grosse que Paris:
Elle accoucha d’une souris.
C’est à cette fable de La Fontaine que le Grenelle de l’environnement fait
immanquablement penser.