Communiqué de presse
02.05.2024
L’ANSES dévoile aujourd’hui ses préconisations pour l’élaboration d’un étiquetage du bien-être animal destiné aux produits alimentaires. La LFDA se satisfait que ce rapport rejoigne l’ensemble des dispositions établies par l’Étiquette Bien-Être Animal (EBEA), un outil qu’elle a initié en 2017 et qui est déjà à l’origine de l’étiquetage de plus de 300 millions de produits selon un référentiel scientifique rigoureux.
Cette validation de notre démarche par l’ANSES, qui a auditionné la LFDA au cours de ses travaux, rappelle notamment la nécessité de mesurer l’état de bien-être des animaux et non pas leurs seules conditions d’élevage. L’agence nous rejoint aussi sur l’importance de prendre en compte les conditions de vie des « parentaux », ces reproducteurs soumis à la sélection génétique, afin d’assurer la mesure du bien-être animal à toutes les étapes de la production.
« Notre approche consiste à traiter les problèmes concrètement en partant d’une filière, en dialogue avec les producteurs.
Louis Schweitzer, président de la LFDA, pour Le Monde
C’est une démarche qui a d’ailleurs suscité l’intérêt de la Commission européenne, laquelle s’est penchée sur le sujet dès 2020, avec comme enjeu le déploiement d’un étiquetage harmonisé dans toute l’Europe. Elle a aussi considéré que l’EBEA était la seule à répondre à tous ses critères.
Il est certain que la généralisation d’un tel étiquetage valorisera des pratiques d’élevage et d’abattage plus respectueuses du bien-être des animaux tout en incitant à la transparence dans les différentes filières impliquées, le tout dans une démarche collaborative. Il en résulte une information claire pour le consommateur, qui pourra faire le choix de privilégier des produits mieux notés.
La LFDA se réjouit que l’Étiquette Bien-Être Animal puisse servir de modèle dans la mise en œuvre d’une politique valorisant le bien-être animal à grande échelle. Il appartient maintenant au gouvernement de tirer les conclusions des propositions de l’ANSES et d’apporter son soutien à une généralisation progressive de l’étiquetage du bien-être animal.
Retrouvez la réaction de la LFDA dans Le Monde et Le Parisien.
💡 Le saviez-vous ?
- 76 % des Français souhaitent l’étiquetage obligatoire du niveau de bien-être animal (CSA/LFDA 2023).
- L’obtention de la mention obligatoire du mode d’élevage sur les œufs (code de 0 à 3), en France puis dans l’Union européenne, est l’une des premières victoires de la LFDA.
Contact presse :
- Léa Le Faucheur, chargée de communication :
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