Louis Schweitzer présente la Déclaration des droits de l’animal aux parlementaires

Le président de la Fondation Droit Animal, Éthique et Sciences, Louis Schweitzer, a présenté la Déclaration des droits de l’animal à des parlementaires mercredi 30 janvier 2019, à l’occasion d’un événement organisé par la structure Convergence Animaux Politique (CAP), qui met en lien les ONG de défense des animaux et les députés et sénateurs intéressés par la cause.

© Michel Pourny

Qu’est-ce que Convergence Animaux Politique ?

Convergence Animaux Politique est une association qui a un rôle d’interface entre plus de 800 organisations de défense des animaux et les parlementaires, notamment ceux qui sont intéressés par la cause animale.

La LFDA a rejoint CAP il y a six mois. Ce 30 janvier, elle participait pour la première fois à un événement organisé par l’association. Le temps d’une matinée, des représentants d’ONG ont fait une présentation sur un thème précis devant des représentants d’autres organisations et surtout devant des députés et sénateurs venus spécialement chercher des informations sur ces sujets. Ce type d’événement permet de rencontrer des parlementaires intéressés par le sujet et de nouer des contacts, ainsi que d’en apprendre plus sur le travail et les propositions d’autres ONG.

Présentation de la Déclaration


© Michel Pourny

Louis Schweitzer a entamé la matinée en présentant la Déclaration des droits de l’animal. Après avoir rapidement présentée la LFDA, il a rappelé l’historique de la Déclaration, qui a été proclamée à l’UNESCO en 1978, puis réactualisée à l’occasion de ses 40 ans en 2018. Il a présenté les 8 articles et a insisté sur le rôle de cette déclaration : ses articles devront êtres inscrits dans le droit positif afin de servir de principe de base à toute législation, sur le modèle de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1945. Si elle n’a pour l’instant pas de portée juridique, il convient de la faire connaître aux citoyens, aux ONG et aux politiques pour qu’un jour, elle puisse être transposée dans le droit. Les parlementaires présents se sont montrés intéressés par cette déclaration et ont félicité M. Schweitzer pour son investissement pour les animaux.

Explication de l’étiquetage bien-être animal


© Michel Pourny

Ensuite, Matthieu Riché, directeur de la Responsabilité sociale de l’entreprise Casino, Agathe Gignoux, responsable des affaires publiques chez CIWF France, et Louis Schweitzer ont présenté l’étiquetage bien-être animal que nous avons lancé en décembre (conjointement avec l’OABA). Là encore les parlementaires ont exprimé leur intérêt, certains regrettant que ce ne soit pas l’État qui prenne ce genre d’initiative pour les consommateurs.

La captivité des animaux sauvages

Dans la troisième partie de l’événement, cinq associations ont présentés les problèmes de la captivité des animaux sauvages dans les cirques, les delphinariums et chez les montreurs d’ours et de loups, et ont proposé des solutions pour y mettre fin progressivement. À la question du collaborateur du sénateur Arnaud Bazin quant à savoir si la Déclaration des droits de l’animal permettrait de mettre un terme à ces activités impliquant des animaux sauvages, la LFDA a répondu par l’affirmative, car la Déclaration a pour objectif de poser des principes dans le droit que toutes les législations et réglementations devraient respecter. La captivité des animaux sauvages est incompatible avec la Déclaration des droits de l’animal.

Enfin, l’événement s’est achevé par un petit-déjeuner, l’occasion d’approfondir les discussions avec les parlementaires et les autres ONG.

ACTUALITÉS