La cause animale… pour le meilleur ou pour le pire ?

Dès ses origines, la question animale a endossé les habits de la cause animale et, de fait, la question animale renvoie moins à un questionnement qu’à l’affirmation d’un positionnement théorique et pratique supposément en faveur des animaux domestiques.

Chevaux travaillant sur un terrain agricole, sous la supervision de l'agriculteur

Dans La libération animale, publié en 1975, ouvrage princeps de cette problématique, le philosophe Peter Singer ne questionne pas la place des animaux domestiques dans nos sociétés. Il ne s’interroge pas sur le sens et la nature de nos liens. Il ne cherche pas à comprendre pourquoi depuis dix millénaires nous vivons avec les animaux plutôt que sans eux. Il reprend à son compte le terme de spécisme, employé par Richard Ryder (1971) à propos des rapports de domination entre humains et animaux construit sur la primauté de l’espèce humaine, et affirme, que, pour lutter contre ledit spécisme, un être moral se doit d’être antispéciste. Il faut libérer les animaux car ils sont d’irréductibles victimes de la domination humaine comme l’ont été les femmes ou les Noirs et que, étant des êtres sensibles tout comme les humains, ils ont droit à une égalité de considération. Ils sont nos prochains. Ils ne sont donc ni tuables ni comestibles.

Le problème majeur de ces assertions, reprises par les nombreux universitaires qui ont suivi Singer, est que le seul modèle de relations avec les animaux sur lequel sont fondés ces arguments est le modèle occidental, industriel, et cela de façon anhistorique et apolitique. Ce qui permet de réduire nos relations aux animaux domestiques à des rapports de domination et de violence. La domestication serait le crime originel de l’humanité, l’histoire monstrueuse de la cohabitation entre l’homme et les animaux domestiques, comme l’écrit Sloderdijk (Sloderdijk, 2000), histoire avec laquelle il faudrait rompre pour que les animaux puissent échapper à l’exploitation dont ils sont les victimes. Un autre problème, d’une importance considérable également, est que Singer, comme la majorité des universitaires qui s’intéressent à ce sujet, évacue la question fort dérangeante du travail. Or, c’est le travail qui fonde nos relations aux animaux domestiques. Faire l’impasse sur la question du travail, c’est faire l’impasse sur le sens même de nos liens avec eux et sur l’intérêt que les animaux ont en tant qu’espèce et en tant qu’individus à être avec nous dans des liens domestiques. Ces criantes insuffisances argumentaires n’ont pas empêché l’ouvrage de Singer d’ouvrir la voie au mouvement de la libération animale qui regroupe aujourd’hui, dans le champ des Animal Studies, une majorité de travaux universitaires se revendiquant de l’abolitionnisme et de pratiques militantes de promotion du véganisme.

La cause animale est donc essentiellement portée aujourd’hui par des théoriciens et par des associations militantes qui visent à rompre avec le monde ancien de nos relations domestiques avec les animaux et à construire un monde nouveau, un monde meilleur. Un monde de paix et de respect envers les animaux, modèle de relations pacifiées entre humains, à l’exemple de celui décrit dans Zoopolis. Un monde idéal de nos relations aux animaux, sans le travail et surtout sans la mort.

Je voudrais interroger ici rapidement les contours de ce monde meilleur et proposer de penser au contraire que la cause animale, telle qu’est est portée actuellement au sein du capitalisme, contribue à l’exclusion sociale des animaux domestiques et à de nouvelles formes d’asservissement des humains, à commencer par un asservissement alimentaire. De manière plus profonde, en détruisant nos liens de travail avec les animaux, la cause animale – construite en dehors de tout lien concret avec les animaux, notons-le, contribue à la destruction des cultures liées au travail avec les animaux, et alimente ce que Michel Henry appelle la barbarie, le règne absolu de la technique, la destruction de la vie même.

Les productions animales et la destruction de l’élevage

On peut considérer que la destruction de nos liens avec les animaux domestiques, en tant qu’entreprise intentionnelle et systématique, date du milieu du 19e siècle avec l’émergence du capitalisme industriel. Toute la nature devient ressources et matières à profit. La zootechnie, autodéfinie comme science de l’exploitation des machines animales, entreprend de transformer le rapport de partenariat des paysans à leurs animaux en rapports d’exploitation. L’animal des paysans disparaît derrière le concept de machine animale. La science est le vecteur structurant de cette transformation.

Pour les zootechniciens et pour les vétérinaires qui conceptualisent à cette époque « l’élevage industriel », la science, et elle seule, porte le progrès technique et donc le progrès social. L’organisation du travail des animaux et du travail avec les animaux, la production animale, ou pour le dire plus clairement, la production de la matière animale, relève de la science et de la technique, des scientifiques et des ingénieurs, et non plus de l’empirisme et de la sensibilité des paysans, de celle des maréchaux ferrants ou de la bonne volonté des animaux.
Ceux-ci, comme l’écrit Dechambre (Dechambre, 1928), doivent devenir des automates qui n’exécuteront d’autres ordres que ceux qui leur sont commandés. La mise en place concrète des systèmes industriels de productions animales ne se fera que cent ans plus tard, après la seconde guerre mondiale, grâce à des innovations majeures, la diffusion des antibiotiques et des vitamines de synthèse notamment. Les rationalités multiples du travail avec les animaux cèdent la place à une seule rationalité, la rationalité technico-économique.

En quelques cent cinquante ans, le travail avec les animaux a laissé place à une exploitation sans pitié ni merci et des pans majeurs de nos relations aux animaux ont été détruits, certains de façon irrémédiable. Les paysans du 19e siècle n’ont pas écrit de livres mais on perçoit, en lisant les manuels de zootechnie de l’époque, ce qui a résisté à cette injonction instrumentale et que les zootechniciens devaient défaire : les relations affectives envers les animaux, taxées de sensiblerie ; le temps passé à communiquer avec les animaux, jugé improductif ; la part esthétique des relations aux animaux, jugée inutile et contre-productive.
Tous jugements que l’on retrouvera à l’identique dans les années 1950 et longtemps encore ensuite au moment de l’industrialisation effective de l’élevage en France via sa rationalisation tayloriste. Concrètement, c’est toute une culture de l’élevage qui a été attaquée et il n’en serait rien resté si des paysans résistants n’avaient sauvegardé leurs races, leurs territoires et leurs pratiques de travail avec les animaux. Et continuent de le faire(3).

Mais les zootechniciens ont gagné une bataille décisive, celle du langage, car depuis le 19e siècle, l’élevage est ce que la zootechnie dit qu’il est. La zootechnie, qui est la théorie des productions animales, se présente comme une théorie de l’élevage et réduit celui-ci à un rapport instrumental aux animaux. C’est pourquoi, lorsque la FAO dénonce les méfaits de l’élevage sur l’environnement, le terme « élevage » est employé alors que le secteur incriminé est celui des productions animales, i.e. les systèmes industriels et intensifiés, car l’élevage, au contraire, est un facteur de protection de l’environnement et de la biodiversité. Mais lorsque les industriels de l’agroalimentaire défendent « l’élevage », ce sont les productions animales qu’en réalité ils défendent.

Lorsque les animalistes dénoncent « l’élevage » et sa violence envers les animaux, ils confondent volontairement élevage et productions animales. Le fait d’élever les animaux et celui de les produire. Autrement dit, la confusion volontairement entretenue, entre élevage et productions animales est une des causes de la perte de sens collective de nos liens avec les animaux de ferme.

L’abolitionnisme et la destruction de la culture du travail avec les animaux

Après ce massacre industriel de l’élevage et sa quasi disparition au profit des productions animales se profile un massacre plus large encore, celui de l’ensemble de nos liens domestiques avec les animaux. De manière paradoxale, il est porté pour une grande part par des défenseurs supposés des animaux. Au nom de l’antispécisme, tout rapport de travail avec les animaux est condamnable car nécessairement du registre de l’exploitation, et doit être abandonné. Les stratégies des animalistes sont des stratégies du pas par pas, chaque secteur du travail avec les animaux devant être attaqué progressivement. Avec l’élevage, la cible historique est la corrida et plus largement la tauromachie. Cible facile car elle réunit une majorité de personnes contre la violence faite aux animaux contre une minorité d’afficionados. Il faut remarquer pourtant que la tauromachie inclut des formes moins violentes que la corrida, par exemple en France, les courses camarguaises ou landaises. Toutes ces pratiques de défis taurins renvoient à des cultures locales, à des races animales, à des territoires. Ainsi, on peine à imaginer un avenir pour la Camargue si les taureaux disparaissaient. C’est non seulement tout un territoire qui serait désertifié et fragilisé mais aussi toute une culture du lien à l’animal qui serait anéantie. Je ne défends pas ici la tradition mais une dynamique de travail aux animaux spécifique à une histoire locale.

L’autre cible actuelle des animalistes est le spectacle avec les animaux et notamment le cirque. Les activistes s’emploient à faire interdire les animaux dans les cirques, les animaux sauvages en premier lieu mais plus largement tous les animaux, y compris les chevaux. Au nom du respect des animaux, certains d’entre eux sont actuellement expulsés des cirques pour être mis en refuge ou euthanasiés. Un exemple qui m’a été raconté récemment. Des circassiens qui travaillaient depuis fort longtemps avec de nombreux animaux dont des lions se sont vus contraints de les castrer ou d’euthanasier les lionnes car la direction départementale de protection des populations ne veut plus de reproduction d’animaux sauvages. L’un des lions ayant développé une maladie de peau à la suite de cette castration tardive, la solution proposée, si elle n’est pas imposée, est maintenant de l’euthanasier. Ainsi que l’exprime le circassien « pourtant on n’euthanasie pas une personne parce qu’elle a de l’eczéma ». Autrement dit, au nom du respect des animaux, on est actuellement en train de briser des liens entre humains et animaux, de placer dans des refuges des animaux qui y seront peut-être malheureux parce que privés de la relation avec leur humain, et d’euthanasier ceux qui sont par trop indésirables. Cela sans cadre réglementaire, sans négociations et sans prise en compte de la valeur des liens entre humains et animaux dans le monde du travail.

Le drame de l’impact de cette idéologie animaliste sur les animaux réels est qu’elle ne tient pas compte que, dans bien des cas, le lion est quelqu’un pour l’humain qui travaille avec lui. Non pas à partir d’un statut abstrait mais quelqu’un incarné dans le corps vivant d’un lion, un partenaire de travail, voire un ami.

Détruire le travail

L’objectif des animalistes est donc bien de détruire nos liens de travail avec les animaux, à commencer par nos liens donc avec les animaux de ferme. Et cela avec une extrême violence, contrairement à leur affichage de paix et de respect. Les réseaux sociaux servent de caisse de résonance à une propagande abondamment relayée par des médias complaisants mais sont également utilisés comme moyens de harcèlement des opposants à cette idéologie, par exemple des universitaires et des journalistes. Plus visibles, les caillassages de boucheries sont soit présentées par les associations comme le fait de personnes marginales « bien éloignées de nos valeurs », soit sont excusées au prétexte qu’elles sont une réponse à une forme de violence envers les animaux bien plus graves.

Le tag viande = meurtre est pourtant bien une stigmatisation brutale, reprise à l’envie par les supposés défenseurs de la cause animale. Par exemple par un journaliste dont une assertion définitive figure sur la page de couverture d’un numéro de la revue Charles : « le consommateur de viande est un assassin ». Il faut noter que cette cristallisation des supposés défenseurs des animaux sur la viande n’est pas anodine. Il est en effet plus facile de condamner la viande que les produits animaux. Car consommer du lait, du fromage ou des œufs conduit également à la mort des animaux, la mort du veau, de l’agneau ou du chevreau, de la vache, de la brebis ou de la chèvre de réforme. Mais la viande est le témoin manifeste de la mort de l’animal, ce qui est moins évident pour le fromage.

Par ailleurs, un grand nombre de défenseurs des animaux étant en fait végétariens, « en transition », entre végétarisme et véganisme, il est important de ne pas les décourager en plaçant la barre éthique trop haut. Seuls les consommateurs de viande, les viandards, sont des assassins. Assertion d’autant plus commode donc qu’elle permet d’oublier que ces personnes mangent la viande que les végétariens et les vegans « en transition » ne mangent alors qu’ils consomment d’autres produits animaux, notamment du fromage. Les végétariens ne peuvent l’être que parce qu’ils délèguent à d’autres leur consommation de viande. Si tout le monde était végétarien, comme le réclament certains, que ferait-on de la viande issue de la production laitière ou de la production d’œufs ? La condamnation de la viande a également un autre intérêt, elle prépare l’arrivée d’alternatives biotechnologiques comme la viande in vitro. Des alternatives aux productions animales s’inscrivent dans l’agriculture cellulaire promue par les GAFA et les fonds d’investissements les plus puissants. Il s’agit, dans le droit fil de la zootechnie du 19e siècle qui a conçu la production de la matière animale à partir des animaux, de passer à l’étape suivante, la production de matière animale sans les animaux (Porcher, 2010).

La majorité des théoriciens de la cause animale et des associations de défense des animaux soutiennent ce projet biotechnologique bien qu’il est probable qu’un grand nombre de militants vegans, à titre personnel, ne le soutient pas. En tout état de cause, les promoteurs vegans de la viande in vitro ne prévoient pas de la consommer eux-mêmes mais la destinent aux consommateurs actuels de produits industriels.

L’exclusion des animaux de notre alimentation et son remplacement par des substituts biotech s’accompagne de l’exclusion des animaux du travail et, pour certains, de leur remplacement par des robots. C’est le cas des animaux engagés auprès des personnes âgées dans les maisons de retraite par exemple. Le robot Paro est ainsi supposé remplacer avantageusement un chien visiteur (Porcher, 2017). Comme l’explique une société qui commercialise des robots de compagnie « pas de litière, uniquement de l’amour ». Et ainsi que le précise un autre fabricant à propos de l’usage de ces robots dans les maisons de retraite « c’est mieux que de parler à un mur ».

Nous sommes donc dans cette situation où, à partir de théories hors sol sans consistance dans le réel de nos liens aux animaux, et au nom du respect à leur égard et de la défense de la planète, la culture de nos liens domestiques est en train d’être détruite au profit du monde meilleur que concoctent les supposés défenseurs des animaux, des start-up des biotechnologies financées par des milliardaires et des start-up de la robotique financées par les mêmes.

À un moment tardif où il s’agirait de donner une existence reconnue aux animaux, notons que des juristes s’agitent déjà pour donner un statut aux robots et leur attribuer des droits et des devoirs. Toutes choses encore refusées aux animaux après dix millénaires de vie commune. Le projet biotechnique s’impose donc contre les animaux, mais de façon plus bouleversante contre la vie même.

Vivre avec les animaux

Car qu’est-ce qu’un humain sans animaux ? Notre humanité depuis dix mille ans, et bien avant même, s’est construite avec les animaux. Depuis dix mille ans, nous avons travaillé avec eux à transformer le monde, à le rendre habitable en dépit de toutes les violences sociales qui se sont opposées et s’opposent encore à ce projet. L’animalisme, loin d’être un humanisme, est une arme de destruction de nos liens extraordinaires avec les animaux, liens qui nous élèvent et nous permettent d’être humain. Humain grâce aux animaux, avec les animaux. Mortels comme eux, vulnérables comme eux, communicatifs et curieux, comme eux.

Grâce au travail, nous sommes entrés dans leur monde et ils sont entrés dans le nôtre. Et ils font partie de nos vies d’une manière dont nous n’avons encore pas mesuré l’importance ni la richesse. La majorité des propres de l’homme sont tombés. Les animaux pensent, rient, jouent, craignent la mort…

Pour ma part, je travaille depuis une douzaine d’années à mettre en question l’un des derniers propres de l’homme, le travail (Porcher & Schmitt, 2010). Avec l’équipe Animal’s Lab (UMR Innovation, Montpellier), nous avons montré que les animaux eux aussi travaillent. Ils engagent leur intelligence, leur affectivité dans la production de biens et de services et ils peuvent en être grandis ou asservis (Porcher & Estebanez, 2019). Montrer que les animaux travaillent, est-ce grandir les animaux au détriment des humains ? Non, mettre en évidence le fait que les animaux ne sont pas des victimes du travail mais qu’ils inventent avec nous, qu’ils proposent et que parfois d’ailleurs ils disposent nous permet de les comprendre mieux et de parier sur leur intelligence plutôt que sur leur soumission, sur leur capacité à communiquer plutôt que sur leur muette inertie.

Mettre au jour ce que les animaux sont capables de faire avec nous, considérant que de mon point de vue, sur ce sujet, nous n’avons encore rien vu, c’est participer à construire un humanisme ouvert, généreux, qui se souvient que connaître n’est pas seulement savoir, et que la sensibilité, l’affectivité, l’intuition, toutes choses que nous partageons avec les animaux, sont des sources de connaissances.

Depuis dix mille ans, l’homme n’a plus appréhendé le monde seul. Il l’a découvert grâce au flair des chiens, au galop des chevaux, au pas lent des bovins, au sourire des chèvres. L’être humain ne s’est pas construit seul. Il a une dette envers les animaux domestiques. Une dette, et donc, en la pensant avec Mauss(Mauss, 1923/1999), un avenir avec eux. Car dans le tryptique donner-recevoir-rendre, ce sont le don et la dette qui assurent la pérennité de nos liens. C’est pourquoi il me semble qu’il est crucial de ne pas laisser les animaux aux mains des animalistes qui, au prétexte de servir les intérêts des animaux, que pour la majorité, il faut le souligner, ils ne connaissent pas, participent à leur exclusion et à notre asservissement alimentaire, cognitif et affectif au monde meilleur que des milliardaires insensés veulent nous imposer.

Le progrès est à construire aujourd’hui avec les animaux, les plantes et la nature et non plus contre eux. Car les animaux nous retiennent à la vie vécue, et c’est pourquoi ils sont indésirables pour le capitalisme. Il faut préserver leur présence et lutter avec eux contre l’effondrement de la culture qui est ce qui nous fait humain. Contre la substitution de la mort à la vie. Comme l’écrit Michel Henry, contre la barbarie (Henry, 1987)

Jocelyne Porcher

  1. Sloderdijk P., 2000. Règles pour le parc humain. Mille et une nuits.
  2. Dechambre P. 1928, Zootechnie générale. 4e édition. Librairie agricole de la maison rustique. Librairie des sciences agricoles, p. 448.
  3. Ainsi en Suisse récemment, une votation a été organisée, à l’initiative d’éleveurs de vaches pour obtenir que les éleveurs puissent obtenir de l’état un financement complémentaire pour être mesure de conserver les cornes de leurs vaches et de leurs chèvres, cela notamment au nom de la dignité des animaux. En Suisse en effet, contrairement à ce que laisse croire la publicité, la majorité des vaches sont écornées. L’initiative a été refusée par 54,7 % des votants.
  4. Porcher J. 2010. La production de viandes in-vitro, stade ultime ? La Revue Politique et Parlementaire, n° 1057. Europe : quelle PAC pour 2013 ? Oct/nov/dec 2010, pp. 97-104 ; Porcher J. 2018. « Manger in vitro et vivre sans les animaux, un projet inhumain. » Terrestres. 10 octobre 2018.
  5. Porcher J. 2017. Elmo et Paro. Pourquoi l’un travaille et l’autre pas et ce que cela change. Écologie et Politique, n° 54, pp 17-34
  6. Porcher J. & Schmitt T. 2010. Les vaches collaborent-elles au travail ? Une question de sociologie. Revue du MAUSS, n° 35, premier semestre 2010. « La gratuité », pp. 235-261
  7. Porcher J. & Estebanez J. Animal labor. A new perspective on human-animal relations. Transcript Verlag. À paraître en mai 2019
  8. Mauss M. 1923/1999. Essai sur le don : Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques In Sociologie et Anthropologie, PUF.
  9. Henry M. 1987. La Barbarie. PUF.

Article publié dans le numéro 100 de la revue Droit, Éthique & Sciences.

ACTUALITÉS